Mélanie TRAVERSIER

Mélanie TRAVERSIER

Méla­nie TRAVERSIER

Ancienne élève de l’École nor­male supé­rieure de Fontenay-Saint-Cloud et de l’IEP de Paris, Méla­nie Tra­ver­sier est his­to­rienne et comédienne.

Agré­gée d’histoire et doc­teure en his­toire moderne, elle est depuis 2011 maî­tresse de confé­rences en his­toire moderne à l’université de Lille 3. Ses tra­vaux portent sur l’histoire sociale de la musique et sur l’histoire du genre à l’époque moderne. Spé­cia­liste de la dif­fu­sion de l’opéra ita­lien et de la cir­cu­la­tion des musi­ciens en Europe, elle s’intéresse par­ti­cu­liè­re­ment aux sin­gu­la­ri­tés des car­rières des chan­teuses d’opéra au XVIIIe siècle. Les pra­tiques et formes de la mélo­ma­nie fémi­nine font égale­ment l’objet de plu­sieurs de ses enquêtes, qu’il s’agisse du mécé­nat ou de l’éducation musi­cale don­née aux filles de la haute noblesse euro­péenne. Dans le pro­lon­ge­ment de ses recherches menées au croi­se­ment de l’histoire sociale du spec­tacle et de l’histoire du genre, Méla­nie Tra­ver­sier est membre du conseil d’administration de Mné­mo­syne, Asso­cia­tion pour la pro­mo­tion de l’histoire des femmes et du genre (http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne). Auteure de plu­sieurs tra­vaux consa­crés à l’histoire de l’inscription des lieux de musique dans la ville,elle exerce par ailleurs la fonc­tion de secré­taire géné­rale au sein de la Société Fran­çaise d’Histoire Urbaine.

En tant que comé­dienne, Méla­nie Tra­ver­sier se pro­duit aussi bien en fran­çais qu’en ita­lien. Don­nant à entendre la voix oubliée des migrantes afri­caines, elle a récem­ment joué le mono­logue Lam­pe­dusa Beach de la dra­ma­turge paler­mi­taine Lina Prosa (Lille décembre 2012, Lagrasse août 2013, Cher­bourg avril 2014). Avec la can­ta­trice Elsa Mau­rus, elle co-anime depuis quatre ans un ate­lier artis­tique consa­cré à la voix et notam­ment à la voix fémi­nine à Sciences Po Paris.

En tant que conseillère artis­tique et his­to­rique, elle a par­ti­cipé à la créa­tion en mars 2013 de l’opéra La Chute de Fukuyama (Camille de Toledo, Gré­goire Het­zel). Elle col­la­bore avec le Col­le­gium 1704 au sein des acti­vi­tés de l’Institut Josef Mys­li­veček. Elle est égale­ment membre du Conseil d’Administration du Fes­ti­val Mozart-Saoû chante Mozart.

 

Publi­ca­tions sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports de sexe :

Les chan­teuses à la barre. Riva­li­tés pro­fes­sion­nelles et amours scan­da­leuses des chan­teuses d’opéra devant les tri­bu­naux de la Naples des Lumières, dans Musique et Jus­tice, numéro thé­ma­tique, Cri­mi­no­cor­pus, revue en ligne, avril 2014.

Les cas­trats au péril des Lumières : para­doxes d’une mas­cu­li­nité muti­lée, dans Anne-Marie Sohn (dir.), Une His­toire sans les hommes est-elle pos­sible ? His­toire des mas­cu­li­ni­tés, Actes du col­loque orga­nisé à l’École Nor­male Supé­rieure Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 18–20 juin 2008, Lyon, ENS Éditions,  2013, p. 135–145.

Le chant de la Sirène. Poli­tique de gran­deur et cir­cu­la­tion des musi­ciens et des musi­ciennes, dans Camillo Faver­zani (éd./cur.), PART[h]Enope. Naples et les arts / Napoli e le arti, /Bern, Peter Lang, 2013, p. 51–69.

« Chro­nique d’un royal ennui. Le jour­nal de Marie-Caroline de Naples », dans Michel Cas­san (dir.), Écri­tures de familles, écri­tures de soi (France-Italie, XVIeXIXe siècles), Limoges, PULIM, 2011, p. 127–153.

Gou­ver­ner l’Opéra. Une his­toire poli­tique de la musique à Naples, 1737–1815, Rome, École fran­çaise de Rome, 2009 (Col­lec­tion de l’École fran­çaise de Rome, 424).

« Musique virile et airs futiles. Génie natio­nal et genre musi­cal au miroir de la riva­lité entre deux capi­tales lyriques, Paris et Naples, vers 1750-vers 1815 », dans Anti­clé­ri­ca­lisme, mino­ri­tés reli­gieuses et échanges cultu­rels entre la France et l’Italie. De l’Antiquité au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 219–249.

Plus d’informations : http://irhis.recherche.univ-lille3.fr/5Traversier.html

Genre et création : musiciennes d’hier et d’aujourd’hui, Le Mans mercredi 2 avril 2014

Le Sémi­naire inter­dis­ci­pli­naire « Genre et norme » (Le Mans / Nantes) consacre une séance spé­ciale aux musi­ciennes, hier et aujourd’hui. Avec 2 cher­cheuses du CREIM : Syl­vie Gran­ger et Hya­cinthe Ravet.

Syl­vie GRANGER (his­toire, Uni­ver­sité du Maine, CERHIO UMR CNRS 6258 et CREIM)
« Musi­ciennes d’hier »
Une jeune fille jouant du cla­ve­cin ou chan­tant, oui, c’est “indis­pen­sable dans un salon”, comme plus tard le piano selon Flau­bert. En faire un métier, ma fille, vous n’y pen­sez pas !
Regar­dons au-delà de ces idées reçues : aux XVIIe et XVIIIe siècles, des femmes, plus nom­breuses qu’on ne le croit, sont pour­tant deve­nues musi­ciennes, et pas seule­ment pour l’ornement des soi­rées pri­vées, mais bel et bien en tant que pro­fes­sion­nelles. On exa­mi­nera ici plus par­ti­cu­liè­re­ment deux caté­go­ries de musi­ciennes très dif­fé­rentes, qui offrent un large spectre d’observations contras­tées : les chan­teuses de théâtre (notam­ment de l’Opéra) et les orga­nistes des églises. Dans un cas comme dans l’autre, ces femmes ont fait de la musique leur métier. Com­ment ont-elles acquis la for­ma­tion néces­saire pour y par­ve­nir ? Et exercent-elles ensuite ce métier comme leurs col­lègues mas­cu­lins ?
Mal­gré les méca­nismes d’invisibilisation his­to­rique qui les entourent encore, on connaît de mieux en mieux ces pion­nières d’une pro­fes­sion­na­li­sa­tion musi­cale qui ne va tou­jours pas de soi aujourd’hui.

Hya­cinthe RAVET (socio­lo­gie & musi­co­lo­gie, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, Obser­va­toire Musi­cal Fran­çais et CREIM)
« Musi­ciennes d’aujourd’hui »
Si les femmes sont majo­ri­taires à apprendre la musique dans les écoles et conser­va­toires, et nom­breuses parmi les ensei­gnants, les métiers de la  créa­tion et de l’interprétation musi­cale sont parmi les moins fémi­ni­sés. Les pro­fes­sions musi­cales sont ainsi struc­tu­rées par une divi­sion sexuelle forte des attri­buts et des métiers : plus pré­sentes dans les métiers du chant que dans l’interprétation ins­tru­men­tale, dans l’accompagnement que dans la direc­tion et la com­po­si­tion, les femmes n’exercent pas la musique de manière pro­fes­sion­nelle au même titre que les hommes. Pour­tant, le domaine musi­cal est l’un de ceux dans lequel les femmes ont été parmi les pre­mières diplô­mées du Supé­rieur. Une mixité s’y observe entre pro­fes­sion­nels de longue date et les femmes ont été tou­jours très nom­breuses en tant qu’amateurs. L’entrée des femmes sur la scène musi­cale s’est démo­cra­ti­sée au XXe siècle, mais des obs­tacles demeurent.
Dès lors, quelle place pour les femmes inter­prètes aujourd’hui ? Com­ment se faire accep­ter dans des pro­fes­sions domi­nées par les hommes ? Et que dire de la situa­tion des rares femmes cheffes ?

La date et les horaires ?  Mer­credi 2 avril 2014, 14h — 17h

Le lieu ?  Salle de réunion ESO, Mai­son des sciences humaines et sociales (MSHS), Uni­ver­sité du Maine — ave­nue Oli­vier Mes­siaen, Le Mans (sta­tion tram : “Cam­pus Ribay”, 20 minutes depuis la gare du Mans)

L’esprit de la ren­contre ? Sémi­naire inter­dis­ci­pli­naire « Genre et norme » 2013 — 2014 (Le Mans – Nantes), dans le cadre du Pro­gramme Genre et dis­cri­mi­na­tions
L’’objectif de ce sémi­naire est de per­mettre la ren­contre et le débat entre des chercheur.e.s rele­vant de dis­ci­plines uni­ver­si­taires dif­fé­rentes afin de mettre leurs tra­vaux de recherche, réa­li­sés dans des champs dis­ci­pli­naires et thé­ma­tiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en foca­li­sant sur les marges, les mani­fes­ta­tions d’écarts par rap­port à la norme.
Le sémi­naire est ouvert à tout.e chercheur.e ou per­sonne intéressé.e, quel que soit son sta­tut, sur simple ins­crip­tion auprès de Erika.Flahault@univ-lemans.fr
(Plan d’accès : http://eso-gregum.univ-lemans.fr/spip.php?article57)

Compositrices, jamais plus sans elles

Fes­ti­val Pré­sences fémi­nines 2014    Toulon

Airs et Sortilèges

Magi­ciennes de Georg Frie­drich Haendel

Avec Raquel Cama­rinha (soprano), Phi­lippe Ber­ling (mise en espace) et Claire Bodin (direc­tion musicale)

Dimanche 16 mars à 16h00 — Salle Albert Camus — Théâtre Liberté — Toulon

 

Femmes trou­vères

Créa­trices du XIIe au XVe siècles

Ensemble Obsi­dienne

Mer­credi 19 mars à 20h30 — Cha­pelle romane — La Garde (vieille ville)

 

Tea for two

Oeuvres de Ethel Smyth (1858–1944), Rebecca Clarke (1886–1979) et Phyl­lis Tate (1911–1987)

Elsa Gre­ther (vio­lon) et Jonas Vitaud (piano)

Samedi 22 mars à 20h00 — Espace des Arts — Le Pra­det

 

Concert Sym­pho­nique

Oeuvres de Emi­lie Mayer (1812–1883), Marie Jaëll (1846–1925) et Gra­zyna Bace­wicz (1909–1969)

Romain Des­charmes (piano), Gwen­nolé Rufet (direc­tion), Orchestre sym­pho­nique de l’Opéra de Toulon

Dimanche 23 mars à 17h00 — Opéra — Toulon

 

Les sept rêves de Mel Bonis

Musiques de Mel Bonis (1858–1937)

Marie Ver­meu­lin (piano), Oivera Topa­lo­vic (soprano), Anna Vey­renc (comé­dienne), Claire Bodin (mise en espace), Véro­nique Dimi­coli (illus­tra­trice), Sébas­tien Miche­let (créa­tion lumière), Phi­lippe Salo­mon (régie son)

Lundi 24 mars et Mardi 25 mars à 19h00 — Théâtre Maré­lios — La Valette
Mardi 25 mars à 14h30 (sco­laires) et 19h00

 

Duo Takto, gui­tares - May Cot­tel et Chloé Dematte, Lau­réates du Concours 2013

Oeuvres de Bar­bara Strozzi, Fanny Hen­sel, Clara Schu­mann, Ger­maine Taille­ferre, Ida Presti, Jana Obrovska, Bar­bara, Annette Kruis­brink, Cla­rice Assad et Char­lotte Dematte

Ven­dredi 28 mars à 20h00 — Audi­to­rium R. Casa­de­sus — CNRR — Toulon

 

Neuvièmes Rencontres du CReIM

Mer­credi 5 mars 2014, 13h-17h

Uni­ver­sité Paris-Sorbonne
1 rue Vic­tor Cou­sin, Paris, 5e
Amphi­theâtre Cau­chy
Esca­lier F, 3e étage
(accès par ascen­seur dans la gale­rie Richelieu)

“Créer, inter­pré­ter, dif­fu­ser la musique des femmes”

Dans le cadre des Jour­nées des femmes de Sorbonne-Universités
http://entwww.etu.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/Affiche-programme-def-JDF14.pdf

Pré­si­dence de séance : Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne)
13h00 Raphaëlle Legrand : Intro­duc­tion
13h15 Marge Cra­moi­san (Paris-Sorbonne) et Hya­cinthe Ravet (Paris-Sorbonne) : « La pro­gram­ma­tion des com­po­si­trices de musique contem­po­raine aujourd’hui en France »
13h45 Flo­rence Lau­nay (Darm­stadt) : « Le genre de la mélo­die »
14h15 Pause
14h30 Table ronde ani­mée par Cathe­rine Deutsch (Paris-Sorbonne) :
« Inter­pré­ter les com­po­si­trices : la recherche de réper­toire, pro­blèmes et outils »,
avec Clo­tilde Angleys (Biblio­thèque natio­nale de France), Claire Bodin (CRR de
Tou­lon, Fes­ti­val Pré­sences fémi­nines), Raquel Cama­rinha (soprano), Lau­rence
Deco­bert (Biblio­thèque natio­nale de France), Jeanne-Marie Golse (pia­niste), Flo­rence
Lau­nay (Soprano), Jean-Marc Pont-Marchesi (pia­niste)
16h15Pause
16h30Kata­rina Livl­ja­nic (Paris-Sorbonne, Ensemble Dia­lo­gos) :
« Judith, Une his­toire biblique de la Croa­tie renais­sante »
17h00 Pot au club des enseignants

Com­ment décou­vrir, inter­pré­ter et faire connaître la musique des com­po­si­trices d’hier et d’aujourd’hui ? La ques­tion de la dif­fu­sion est en effet cru­ciale pour les créa­trices : nom­breuses sont celles dans l’histoire qui se sont consa­crées à des genres comme la mélo­die leur per­met­tant d’interpréter elles-mêmes leur musique sans avoir à pas­ser par des ins­ti­tu­tions qui les reje­taient. Aujourd’hui encore, la volonté de faire entendre davan­tage d’œuvres de femmes dans les concerts se heurte à la mécon­nais­sance de leur pro­duc­tion. De nou­veaux outils, cata­logues et res­sources numé­riques, sont néces­saires pour accom­pa­gner les inter­prètes sou­hai­tant pro­mou­voir ce réper­toire sous-estimé.

Les ren­contres sont sui­vies par un

Concert du Fes­ti­val Pré­sences fémi­nines
Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, 1 rue Vic­tor Cou­sin, Paris, 5e
Amphi­théâtre Riche­lieu
Accès par la cour d’honneur

18h30-20h

Mélo­dies d’Hélène de Mont­ge­roult (1764–1836), Fanny Hensel-Mendelssohn (1805–1847), Amy Beach (1867–1944), Alma Schindler-Mahler (1879–1964), Lili Bou­lan­ger (1893–1918), Kaija Saa­riaho (1952)

Raquel Cama­rinha, soprano et Yoan Héreau, piano

http://www.presencesfeminines.org

Accès libre sur réser­va­tions au : 01–40-46–33-72 ou action-culturelle@paris-sorbonne.fr

 

Huitièmes Rencontres du CReIM

Mardi 18 février 2014, 14h-19h

Uni­ver­sité Paris-Sorbonne
Centre uni­ver­si­taire Cli­gnan­court
2 rue Fran­cis de Crois­set, 75018 Paris
(Métro Porte de Cli­gnan­court)
Salle 418

Du fémi­nin et du mas­cu­lin dans la théo­rie musicale

Pré­si­dence de séance : Flo­rence Lau­nay (Darm­stadt, CReIM) et Ber­trand Porot (Uni­ver­sité Reims Champagne-Ardennes)

14h    Accueil et introduction

14h15    Isa­belle Ragnard (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Par bécarre, par nature et par bémol ! Les hexa­cordes ont-ils un genre ? »

14h45    Cathe­rine Deutsch (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Ordre musi­cal, ordre sexué : la méta­phore du genre dans les débats sur la moder­nité musi­cale ita­lienne entre XVIe et XVIIe siècles »

15h15    Théo­dora Psy­choyou (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Féminin/masculin dans la théo­rie du XVIIe siècle en France »

15h45   Pause

16h    Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Et voilà pour­quoi le mode majeur est le “maître de l’harmonie” : Rameau et le sexage des modes et des degrés »

16h30    Alban Ramaut (Uni­ver­sité Jean Mon­net, Saint-Etienne) : « Du fémi­nin et du mas­cu­lin dans les écrits théo­riques d’Anton Reicha »

17h    Flo­rence Lau­nay (Darm­stadt, CReIM) : « Féminin/masculin dans la théo­rie : état des lieux bibliographique »

17h30    Pause

17h45    Table ronde : « Femi­nine Endings de Susan McClary (1991) : Relec­tures »
Avec Este­ban Buch (EHESS), Cathe­rine Deutsch (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne), Flo­rence Lau­nay (Darm­stadt, CReIM), Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne), Hya­cinthe Ravet (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne)

Genre et création dans l’histoire des arts vivants — 12–14 décembre 2013

site inter­net : http://vivarts.hypotheses.org/

Pro­gramme pdf

Comité scien­ti­fique : Ales­san­dro Arcan­geli (Uni­ver­sità di Verona, Ita­lie) • Este­ban Buch (CRAL, EHESS/CNRS, France) • Susan Man­ning (Nor­th­wes­tern Uni­ver­sity, USA) • Hélène Mar­quié (Uni­ver­sité Paris 8, France) • Roxane Mar­tin (Uni­ver­sité de Nice – Sophia Anti­po­lis, France) • Feli­cia McCar­ren (Tulane Uni­ver­sity, USA) • Raphaëlle Legrand (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, France) • Ste­fano Loren­zetti (Conser­va­to­rio di Vicenza, Ita­lie) • Anne­lis Kuhl­mann (Aarhus Uni­ver­si­tet, Dane­mark) • Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, UK)

INSCRIPTIONS / REGISTRATION :  genre.vivarts@gmail.com

Tra­duc­tion simul­ta­née français-anglais

PROGRAMME

12 décembre 2013 - Reid Hall, Colum­bia Univ. in Paris

Geste et inter­pré­ta­tion / Ges­ture and Interpretation

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30-10h00 – Introduction

Eli­za­beth Claire, Cathe­rine Deutsch, Raphaëlle Doyon

10h-11h30 – Le genre du geste / The Gen­der of Gesture

Pré­sident de séance : Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, UK)

1/ Samuel Breene (Rhode Island Col­lege, USA) – Ama­zons and Men of Fee­ling: Gen­der Trans­gres­sions in Eighteenth-Century Ins­tru­men­tal Practice

2/ Tomoko Takase (Univ. Meiji, Tokyo, Japon) – La Rose de Ver­sailles, et la fonc­tion du rôle de « tra­vesti » dans le théâtre popu­laire contem­po­rainTaka­ra­zuka au Japon

3/ Rachana Vaj­j­hala (Univ. of Cali­fo­nia, Ber­ke­ley, USA) – Flex, Flex, Flex!  Construc­tions of French Mas­cu­li­nity in Jeux [1913]

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h – Le genre et le règne ani­mal / Gen­der and the Ani­mal Kingdom

Pré­si­dente de séance : Anne Simon (CRAL-EHESS-CNRS, France)

1/ Char­lotte Fou­cher Zar­ma­nian (Univ. Fran­çois Rabe­lais, Tours, France) – Quand les femmes entrent en piste ! Domp­tage et éman­ci­pa­tion fémi­nine au pas­sage du xixe au xxe siècle

2/ Julien Aubert (Univ. de Tou­louse 2 – Le Mirail, France) – Le corps du torero : une affir­ma­tion com­plexe d’un corps genré

13h-14h30 – Pause déjeu­ner 

14h30-16h – Normes expres­sives du genre / Gen­der and norms of expression

Pré­sident de séance : Este­ban Buch (CRAL-EHESS-CNRS, France)

Construc­tions of Femi­ni­nity in Late-19th/Early-20th-Century French and Bel­gian Music:

1/ Melissa L. Khong (City Univ. of New York, USA) - Lekeu’s Ophe­lia : Construc­tion the Femi­nine Ideal

2/ Mary Hub­bell (City Univ. of New York, USA) – Rey­naldo Hahn and the Construc­tion of Female Per­for­mance Practice

3/ Syl­via Kahan (City Univ. of New York, USA) – « La musique faite femme » : Pou­lenc, Vil­mo­rin, Poli­gnac, and the Gen­de­red Mélo­die

16h-16h30 – Pause café

16h30-18h00 – Inter­pré­ta­tions et regards / Inter­pre­ta­tion and Perspectives

Pré­si­dentes de séance : Eli­za­beth Claire, Cathe­rine Deutsch, Raphaëlle Doyon

1/ Mar­cia J. Citron (Rice Univ., Hous­ton, USA) – The Female Dan­cing Body in Opera-Film: Powell & Pressburger’s The Tales of Hoffmann

2/ Chris­tine Jean­ne­ret (Univ. de Genève, Suisse) – Femmes pri­vées, femmes publiques : Chan­teuses et comé­diennes en Ita­lie au xviie siècle

3/ Juan Val­le­jos (Coni­cet, Argen­tine) – Les dan­seuses des pas­sions de Jean-Georges Noverre

13 décembre 2013 - Reid Hall, Colum­bia Univ. in Paris

Fabrique de l’art et construc­tion de soi / Making Art and Construc­ting the Self

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30h-10h30 – Ses­sion plé­nière : Shan­non Jack­son (UC Ber­ke­ley, USA)

Varie­ties of Gen­de­red Performance

10h30-11h30 – Fémi­nisme I / Femi­nism I

Pré­si­dente de séance : Hélène Mar­quié (Univ. Paris 8, France)

1/ Pierre Philippe-Meden (Univ. Paris 8 – MSH Paris Nord, France) – La danse natu­relle des ath­lé­tesses de La Pales­tra héber­tiste à Deau­ville (1919–1939)

2/ Damien Delille (INHA, Univ. Paris 1, France) – Danses andro­gynes : les uto­pies du genre de Valen­tine de Saint-Point, Ric­ciotto Canudo et Vivian Pos­tel du Mas

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h00 – Fémi­nisme II / Femi­nism II

Pré­si­dente de séance : Yvonne Hardt (Köln Univ., Allemagne)

1/ Anne Searcy (Har­vard Univ., USA) – « She Dan­ced Like an Angel Because She was One » : Galina Ula­nova Shapes a New Role for the Soviet Bal­le­rina, 1944–1959

2/ Sabine Feisst (Ari­zona State Univ., USA) – Nego­tia­ting Nature and Music Through Tech­no­logy : Eco­lo­gi­cal Reflec­tions in the Works of Maggi Payne and Lau­rie Spiegel

13h00-14h30 – Pause déjeu­ner 

14h30-15h30 – Éduca­tion, corps & pra­tiques de soi / Edu­ca­tion, the self and the body in practice

Pré­sident de séance : Rafael Man­dressi (CNRS, Centre Alexandre-Koyré, France)

1/ Rebecca Dowd Geoffroy-Schwinden (Duke Univ., USA) – L’école des jeunes filles de Madame Cam­pan : musique, per­for­mance et genre au len­de­main de la Révo­lu­tion française

2/ Elena Laz­za­rini (Univ. di Pisa, Ita­lie) – Le corps fémi­nin à la Renais­sance : construc­tion de l’art et construc­tion d’une iden­tité 

15h30-16h00 – Pause café

16h00-17h30 – Créer, Inter­pré­ter… / Crea­ting, Interpreting…

Pré­sident de séance : Fabien Guilloux (Centre d’Études Supé­rieures de la Renais­sance de Tours, France)

1/ Elo­die Oriol (Aix-Marseille Univ., France / Uni­ver­sité de Rome I La Sapienza, Ita­lie) - Orga­ni­sa­tions et repré­sen­ta­tions gen­rées dans les métiers de la musique : le cas de Rome au xviiie siècle

2/ Sarah Cais­sie Pro­vost (Univ. of North Flo­rida, USA) – Inno­va­tion and Emu­la­tion in Recep­tion His­tory of Early Jazz Women

3/ Anne­lis Kuhl­mann (Aarhus Univ., Dane­mark) – Traces in the Snow in Words : Writ­ten Artis­tic Auto­bio­gra­phy as an Actress’ Trans­mis­sion of her Living Archive

17h30-17h45 – Pause café

17h45-19h00 – …Diri­ger (Table ronde) / …Direc­ting (Round Table)

Anne-Françoise Ben­ha­mou (École Nor­male Supé­rieure, France), Roberta Pie­ran­gela Gan­dolfi (Univ. degli Studi di Parma, Ita­lie), Feli­cia McCar­ren (Tulane Univ., USA), Hya­cinthe Ravet (Univ. Paris-Sorbonne, FR)

14 décembre 2013 - INHA, Audi­to­rium

Trans­mis­sion et héri­tage / Trans­mis­sion and heritage

9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants

9h30-10h30 – Ses­sion plé­nière : Suzanne Cusick (New York Univ., USA)

Gen­der, Per­for­ma­ti­vity and Musi­cal Bodies

10h30-11h30 – Extase et magie / Ecs­tasy and Magic

Pré­sident de séance : Ales­san­dro Arcan­geli (Univ. degli Studi di Verona, Italie)

1/ Kathryn Dicka­son (Stan­ford Univ., USA) – Part­ne­ring Divi­nity : Ecs­ta­tic Dance and the Gen­de­red Turn of Medie­val Mysticism

2/ Vir­gi­nia Pres­ton (Stan­ford Univ./McGill Univ., Mont­réal, Canada) – Baroque Gen­der, Magic, and Trans­for­ma­tion: Exa­mi­ning Records of Early Ballet

11h30-12h00 – Pause café

12h-13h00 – Mys­ti­cism et dévo­tion / Mys­ti­cism and Devotion

Pré­si­dente de séance : Xenia von Tip­pels­kirch (Humboldt-Univ., Ber­lin, Allemagne)

1/ Henry Phil­lips (Univ. of Man­ches­ter, GB) – La prise de voile d’Yvonne Hau­tin, actrice de la Comédie-Française

2/ Mara Ner­bano (Acca­de­mia di Belle Arti di Car­rara, Ita­lia) – Les femmes mys­tiques et le théâtre reli­gieux médiéval

13h00-14h30 – Pause déjeu­ner

14h30-15h30 – Écri­ture de soi / Wri­ting the self

Pré­si­dente de séance : Michèle Le Doeuff (CRAL-EHESS-CNRS, France)

1/ David Ken­ner­ley (Oxford Univ., GB) –  « Who would be a Sin­ger! » : Gen­der and artis­tic iden­tity in the diary of a female pro­fes­sio­nal sin­ger in early Vic­to­rian society

2/ Van­nina Oli­vesi (CRAL-EHESS-CNRS, France) – La créa­tion cho­ré­gra­phique dans les ‘Sou­ve­nirs’ de Marie Taglioni : la voie du « je »

15h30-17h00 – His­to­rio­gra­phie de la créa­tion / His­to­rio­gra­phy of Crea­tive Practice

Pré­si­dente de séance : Raphaëlle Legrand (Univ. Paris-Sorbonne, France)

1/ Ber­trand Porot  (Univ. Reims Cham­pagne –Ardenne, France) - La vision his­to­rio­gra­phique des chan­teuses du XVIIIe siècle à tra­vers le cas de Rosa­lie Levasseur

2/ Flora Mele (Univ. Paris-Sorbonne, France) – Le théâtre de la Foire et les manus­crits oubliés de Madame Favart

3/ Hélène Mar­quié (Univ. Paris 8, France) – Idéo­lo­gies et enjeux de l’historiographie en danse au tour­nant de la Belle époque

17h00-17h30 – Pause café

17h30-18h30 – Ses­sion plé­nière : Lynn Gara­fola (Colum­bia Univ.)

Dis­courses of Memory: The Mar­gi­na­li­za­tion of Bro­ni­slava Nijinska

18h30-19h00 – Dis­cus­sion & débat de clô­ture / Final Debate & Reflections

Pré­si­dente de séance : Feli­cia McCar­ren (Tulane Univ., USA)

La Culture, une arme contre le sexisme ?

Les Assises de l’Institut Émilie du Châ­te­let 2013

Le Jeudi 24 octobre et Lundi 28 octobre 2013

Uni­ver­sité Paris Dide­rot — Paris 7 — Amphi­théâtre Buffon
15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Ins­crip­tion obli­ga­toire : www.mnhn.fr/iec
La jour­née de jeudi a pour thème : “Par­cours, obs­tacles et inno­va­tions” avec notam­ment la par­ti­ci­pa­tion de Raphaëlle Legrand et Claire Bodin.
Celle de Lundi 28 octobre aura pour inti­tulé “Péren­ni­ser la culture de l’égalité”
Pour consul­ter le pro­gramme dans son inté­gra­lité cli­quer ici

 

En v’là une drôle d’affaire, 2e épisode : Nathalie Joly chante Yvette Guilbert

Du 25 sep­tembre au 3 novembre 2013

Au Théâtre du Lucer­naire à Paris 6ème

53 rue Notre Dame des champs
PARIS 6ème — métro Vavin

Réser­va­tions : 01 45 44 57 34 http://www.lucernaire.fr
Du mardi au samedi à 21h30 (relâches 17–18 et 22–23 octobre) & les dimanches à 17h00
durée : 1h15   -  Site  http://marchelaroute.free.fr
VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=NGjcr3O7omc
 Programme

« Sans les artistes, la nation se meurt. » Y. G.

Le suc­cès du spec­tacle Je ne sais quoi a sus­cité une suite qui s’intéresse à la seconde par­tie de la car­rière de la chan­teuse Yvette Guil­bert. L’artiste réso­lu­ment « hors des codes », porte une parole fémi­niste avant l’heure dans son parlé-chanté qui influen­cera le caba­ret alle­mand d’avant-guerre.
 Dans cette période de matu­rité de son art et de sa vie, elle puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le sens du cou­rage d’être libre. Natha­lie Joly pro­pose ce second volet qui s’intéresse à la période de matu­rité de l’art et de la vie de la chan­teuse. Yvette Guil­bert puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le désir d’être libre.

 

Le Monde -­‐-­‐ Une heure et quart de plaisir…Nathalie Joly encercle le mys­tère Guil­bert avec une sobriété libé­ra­trice, dresse un por­trait de cette femme camé­léon, et accom­pagne ainsi la réflexion freu­dienne sur l’essence de l’art. Véro­nique Mor­taigne Libé­ra­tion Un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre…ombres chi­noises, kabuki, lan­gage secret de l’éventail Coréen. Les dédou­ble­ments de per­son­na­lité de Guil­bert, qui fas­ci­nèrent Freud, prennent un relief sai­sis­sant. La « Mor­phi­née » garde un pou­voir de fas­ci­na­tion intact et brille comme un dia­mant noir. François-­‐-­‐Xavier Gomez
Le Figaro.fr -­‐ Ce spec­tacle est un moment de bon­heur.… Armelle Héliot
Pari­scope – Une scé­no­gra­phie superbe évoquant les japo­nai­se­ries de l’époque. Natha­lie Joly incarne les nom­breuses nuances de cette artiste hors norme. Magni­fique spec­tacle ! M.C.Nivières
Le canard enchainé – Un délice pour l’oreille et l’intelligence. Albert Algoud
Télé­rama TT – Le des­tin de la reine du caf’ conc’, pion­nière du fémi­nisme. Par un jeu très sub­til, Natha­lie Joly révèle ce qu’Yvette Guil­bert apporte à l’interprétation et à l’écriture de textes qui croquent des per­son­nages pit­to­resques. Syl­viane Ber­nard Gresh
Poli­tis – Natha­lie Joly a com­posé un moment éton­nant… La mise en scène de Jacques Ver­zier et la pres­ta­tion allègre du pia­niste Jean Pierre Ges­bert ampli­fient l’épaisseur théâ­trale de ce voyage dans le temps, où l’interprète déploie une puis­sante voix de velours et un talent intense de comé­dienne. Gilles Cos­taz
Jour­nal Du Dimanche Natha­lie Joly res­sus­cite Yvette Guil­bert. Ce nou­vel opus tout aussi far­ceur que le pré­cé­dent …à savou­rer sans modé­ra­tion. Alexis Cam­pion
France Musique -­‐ Venez quand vous vou­lez Un spec­tacle génial , Allez-­‐y, courrez-­‐y ! Denisa Ker­schova
Europe 1 -­‐ Une voix de velours, le charme de la Pari­sienne, Natha­lie Joly excelle dans le parlé chanté sorte de rap avant l’heure. Diane She­nouda
The Herald -­‐ The lumi­nous pré­sence of Natha­lie Joly for her explo­ra­tion of the talent of Caba­ret sin­ger Yvette Guil­bert. Joly revives many lost songs of this pro­to­fe­mi­nist whose jour­ney from the Mou­lin Rouge to Man­hat­tan. Keith Bruce

Artiste inter­na­tio­nale, Natha­lie Joly est pas­sion­née par toutes les formes par­lées – chan­tées, à l’origine de tous ses  spectacles.

  • Avec la com­pa­gnie Marche la route, Natha­lie Joly a réa­lisé Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Prin­temps et Sacha Gui­try, Caba­ret ambu­lant (1 CD) sur le Théâtre forain, J’attends un navire — Caba­ret de l’exil sur Kurt Weill, Cafés Can­tantes chan­sons de super­sti­tion (1 CD), Paris Buka­rest sur Maria Tanase (1 CD c /o rue Sten­dhal), Je ne sais quoi sur Yvette Guil­bert et Freud (1 CD livre c/o Seven doc). Comédienne–chanteuse, elle obtient un 1er prix de chant à l’unanimité au CNR de Bou­logne Billan­court, un 1er prix de musique de chambre et le D.E. de tech­nique vocale, puis tra­vaille sous la direc­tion de Phi­lippe Adrien (Rêves de Kafka et Ké voï), Thierry Roi­sin (Les Pierres), Michel Ros­tain (Jumelles), Diego Mas­son (Chan­sons de Bili­tis), Alain Fran­çon, et l’Opéra de Lyon (La vie Pari­sienne), Mau­rice Duro­zier, Lisa Wurm­ser, Oli­vier Bene­zech, Simon Abka­rian et des com­po­si­teurs comme Mau­rice Ohana, le GRAME, James Girou­don et Pierre Alain Jaf­fre­nou, David Jisse, Chris­tian Sebille, Phi­lippe Legoff. Elle enseigne en France (ENSAC de Cha­lon en Cham­pagne) et à l’étranger, notam­ment au Maroc, en Alle­magne, au Bré­sil et à Kaboul en Afgha­nis­tan, où elle a réa­lisé le film docu­men­taire Tasha­kor.

En vérité je vous le dis, il ne faut jamais se décou­ra­ger ! – Yvette Guilbert

  • Yvette Guil­bert (1865 –1944) : Cou­sette, ven­deuse et man­ne­quin à seize ans, elle débute au théâtre en 1885, puis se tourne vers la chan­son mais le suc­cès n’est pas au rendez-vous : Tu n’as pas d’expression, tu ne fais pas les bons gestes ! lui dit le direc­teur des Nou­veau­tés. Sa car­rière débute réel­le­ment au Mou­lin rouge en 1893 puis en Europe et aux Etats-Unis. Toulouse-Lautrec immor­ta­lise son per­son­nage de “diseuse de fin de siècle”. En 1897, elle épouse Max Schil­ler, un bio­lo­giste Vien­nois. Gra­ve­ment malade à par­tir de 1900, elle inter­rompt sa car­rière pen­dant 11 ans et ouvre une école des arts du spec­tacle vers 1913. Elle reprends sa seconde car­rière vers 1913, publie sa bio­gra­phie « La chan­son de ma vie », tourne au cinéma avec Tour­neur, L’herbier… Réfu­giée à Aix-en-Provence pour se cacher de la Ges­tapo avec son mari Max Schil­ler, juif Vien­nois, Yvette Guil­bert décède à l’hôtel Nègre Coste, le 4 février 1944. La même année, les femmes obtiennent leurs droits poli­tiques. Le pre­mier vote des femmes exis­tera un an plus tard.
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