En v’là une drôle d’affaire, 2e épisode : Nathalie Joly chante Yvette Guilbert

Du 25 sep­tembre au 3 novembre 2013

Au Théâtre du Lucer­naire à Paris 6ème

53 rue Notre Dame des champs
PARIS 6ème — métro Vavin

Réser­va­tions : 01 45 44 57 34 http://www.lucernaire.fr
Du mardi au samedi à 21h30 (relâches 17–18 et 22–23 octobre) & les dimanches à 17h00
durée : 1h15   -  Site  http://marchelaroute.free.fr
VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=NGjcr3O7omc
 Programme

« Sans les artistes, la nation se meurt. » Y. G.

Le suc­cès du spec­tacle Je ne sais quoi a sus­cité une suite qui s’intéresse à la seconde par­tie de la car­rière de la chan­teuse Yvette Guil­bert. L’artiste réso­lu­ment « hors des codes », porte une parole fémi­niste avant l’heure dans son parlé-chanté qui influen­cera le caba­ret alle­mand d’avant-guerre.
 Dans cette période de matu­rité de son art et de sa vie, elle puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le sens du cou­rage d’être libre. Natha­lie Joly pro­pose ce second volet qui s’intéresse à la période de matu­rité de l’art et de la vie de la chan­teuse. Yvette Guil­bert puise dans le réper­toire de la tra­di­tion popu­laire, explo­rant avec pas­sion le passé médié­val des mythes, des contes, des com­plaintes et des poèmes. Jusque dans les choix auda­cieux qu’elle n’a ces­sés de faire, elle com­mu­nique le désir d’être libre.

 

Le Monde -­‐-­‐ Une heure et quart de plaisir…Nathalie Joly encercle le mys­tère Guil­bert avec une sobriété libé­ra­trice, dresse un por­trait de cette femme camé­léon, et accom­pagne ainsi la réflexion freu­dienne sur l’essence de l’art. Véro­nique Mor­taigne Libé­ra­tion Un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre…ombres chi­noises, kabuki, lan­gage secret de l’éventail Coréen. Les dédou­ble­ments de per­son­na­lité de Guil­bert, qui fas­ci­nèrent Freud, prennent un relief sai­sis­sant. La « Mor­phi­née » garde un pou­voir de fas­ci­na­tion intact et brille comme un dia­mant noir. François-­‐-­‐Xavier Gomez
Le Figaro.fr -­‐ Ce spec­tacle est un moment de bon­heur.… Armelle Héliot
Pari­scope – Une scé­no­gra­phie superbe évoquant les japo­nai­se­ries de l’époque. Natha­lie Joly incarne les nom­breuses nuances de cette artiste hors norme. Magni­fique spec­tacle ! M.C.Nivières
Le canard enchainé – Un délice pour l’oreille et l’intelligence. Albert Algoud
Télé­rama TT – Le des­tin de la reine du caf’ conc’, pion­nière du fémi­nisme. Par un jeu très sub­til, Natha­lie Joly révèle ce qu’Yvette Guil­bert apporte à l’interprétation et à l’écriture de textes qui croquent des per­son­nages pit­to­resques. Syl­viane Ber­nard Gresh
Poli­tis – Natha­lie Joly a com­posé un moment éton­nant… La mise en scène de Jacques Ver­zier et la pres­ta­tion allègre du pia­niste Jean Pierre Ges­bert ampli­fient l’épaisseur théâ­trale de ce voyage dans le temps, où l’interprète déploie une puis­sante voix de velours et un talent intense de comé­dienne. Gilles Cos­taz
Jour­nal Du Dimanche Natha­lie Joly res­sus­cite Yvette Guil­bert. Ce nou­vel opus tout aussi far­ceur que le pré­cé­dent …à savou­rer sans modé­ra­tion. Alexis Cam­pion
France Musique -­‐ Venez quand vous vou­lez Un spec­tacle génial , Allez-­‐y, courrez-­‐y ! Denisa Ker­schova
Europe 1 -­‐ Une voix de velours, le charme de la Pari­sienne, Natha­lie Joly excelle dans le parlé chanté sorte de rap avant l’heure. Diane She­nouda
The Herald -­‐ The lumi­nous pré­sence of Natha­lie Joly for her explo­ra­tion of the talent of Caba­ret sin­ger Yvette Guil­bert. Joly revives many lost songs of this pro­to­fe­mi­nist whose jour­ney from the Mou­lin Rouge to Man­hat­tan. Keith Bruce

Artiste inter­na­tio­nale, Natha­lie Joly est pas­sion­née par toutes les formes par­lées – chan­tées, à l’origine de tous ses  spectacles.

  • Avec la com­pa­gnie Marche la route, Natha­lie Joly a réa­lisé Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Prin­temps et Sacha Gui­try, Caba­ret ambu­lant (1 CD) sur le Théâtre forain, J’attends un navire — Caba­ret de l’exil sur Kurt Weill, Cafés Can­tantes chan­sons de super­sti­tion (1 CD), Paris Buka­rest sur Maria Tanase (1 CD c /o rue Sten­dhal), Je ne sais quoi sur Yvette Guil­bert et Freud (1 CD livre c/o Seven doc). Comédienne–chanteuse, elle obtient un 1er prix de chant à l’unanimité au CNR de Bou­logne Billan­court, un 1er prix de musique de chambre et le D.E. de tech­nique vocale, puis tra­vaille sous la direc­tion de Phi­lippe Adrien (Rêves de Kafka et Ké voï), Thierry Roi­sin (Les Pierres), Michel Ros­tain (Jumelles), Diego Mas­son (Chan­sons de Bili­tis), Alain Fran­çon, et l’Opéra de Lyon (La vie Pari­sienne), Mau­rice Duro­zier, Lisa Wurm­ser, Oli­vier Bene­zech, Simon Abka­rian et des com­po­si­teurs comme Mau­rice Ohana, le GRAME, James Girou­don et Pierre Alain Jaf­fre­nou, David Jisse, Chris­tian Sebille, Phi­lippe Legoff. Elle enseigne en France (ENSAC de Cha­lon en Cham­pagne) et à l’étranger, notam­ment au Maroc, en Alle­magne, au Bré­sil et à Kaboul en Afgha­nis­tan, où elle a réa­lisé le film docu­men­taire Tasha­kor.

En vérité je vous le dis, il ne faut jamais se décou­ra­ger ! – Yvette Guilbert

  • Yvette Guil­bert (1865 –1944) : Cou­sette, ven­deuse et man­ne­quin à seize ans, elle débute au théâtre en 1885, puis se tourne vers la chan­son mais le suc­cès n’est pas au rendez-vous : Tu n’as pas d’expression, tu ne fais pas les bons gestes ! lui dit le direc­teur des Nou­veau­tés. Sa car­rière débute réel­le­ment au Mou­lin rouge en 1893 puis en Europe et aux Etats-Unis. Toulouse-Lautrec immor­ta­lise son per­son­nage de “diseuse de fin de siècle”. En 1897, elle épouse Max Schil­ler, un bio­lo­giste Vien­nois. Gra­ve­ment malade à par­tir de 1900, elle inter­rompt sa car­rière pen­dant 11 ans et ouvre une école des arts du spec­tacle vers 1913. Elle reprends sa seconde car­rière vers 1913, publie sa bio­gra­phie « La chan­son de ma vie », tourne au cinéma avec Tour­neur, L’herbier… Réfu­giée à Aix-en-Provence pour se cacher de la Ges­tapo avec son mari Max Schil­ler, juif Vien­nois, Yvette Guil­bert décède à l’hôtel Nègre Coste, le 4 février 1944. La même année, les femmes obtiennent leurs droits poli­tiques. Le pre­mier vote des femmes exis­tera un an plus tard.
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