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Journée d’étude Kaija Saariaho au CDMC le 26 avril 2013

Jour­née d’étude inter­na­tio­nale « Les œuvres de Kaija Saa­riaho – entre ins­pi­ra­tion visuelle et influence lit­té­raire » En pré­sence de Kaija Saariaho

 

CDMC, Paris – 26 avril 2013 (Centre de docu­men­ta­tion de la musique contem­po­raine, 16 place de la Fontaine-aux-Lions, 75019 PARIS)
Orga­ni­sée par Márta Grabócz – IUF et GREAM, Uni­ver­sité de Strasbourg
(email : grabocz@club-internet.fr) en col­la­bo­ra­tion avec Anne Sivuoja, Aca­dé­mie Sibe­lius, Helsinki
(Dans le cadre du « Domaine privé Kaija Saa­riaho », Cité de la musique, Paris, 17–23 avril 2013)

Pro­gramme

 

Séminaire EHESS — Genre et création dans l’histoire des arts vivants

Sémi­naire EHESSGenre et créa­tion dans l’histoire des arts vivants (xvie–xxie siècles) Ven­dredi 22 mars 2013 

15 h à 19 h (salle 6, 105 bd Ras­pail 75006 Paris)
Invi­tées :
Tomoko Takaze (Uni­ver­sité de Meiji) Ÿ « La Rose de Ver­sailles, ou la Révo­lu­tion de la femme dans l’univers des man­gas »       
Hya­cinthe Ravet (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) Ÿ  « Maes­tra ou Madame le Chef ? Place et recon­nais­sance des cheffes d’orchestre aujourd’hui »
Pro­gramme com­plet du séminaire
Orga­ni­sa­tion : Eli­za­beth Claire, char­gée de recherche au CNRS Cathe­rine Deutsch, maî­tresse de confé­rences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris-IV) Raphaëlle Doyon, cher­cheuse post­doc­to­rante LABEX CAP
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/750/

Soutenance de thèse de Caroline Bec

Le Samedi 8 décembre à 9h00

à L’Institut d’Études His­pa­niques de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), Salle DELPY,

(31, rue Gay Lus­sac, 75005, Paris).

LES COMÉDIENNES-CHANTEUSES A MADRID AU XVIIIe SIÈCLE (1700–1767)

ÉTUDE SOCIO-CULTURELLE

sous la direc­tion de Madame Le Pro­fes­seur Annie Molinié-Bertrand

Durant la pre­mière moi­tié du XVIIIème siècle, en Espagne, tout par­ti­cu­liè­re­ment à Madrid, prin­ci­pal lieu de rési­dence de la Cour et capi­tale du royaume, divers fac­teurs his­to­riques, cultu­rels et artis­tiques engen­drèrent une évolu­tion de la pro­fes­sion de comé­dienne vers une spé­cia­li­sa­tion lyrique.
Dans chaque com­pa­gnie, le nombre de comédiennes-chanteuses aug­menta régu­liè­re­ment, les attri­bu­tions de cha­cune (fonc­tion ou emploi) se pré­ci­sant peu à peu jusqu’à l’interprétation exclu­sive de drames en musique en langue espa­gnole. Aussi la place prin­ci­pale que l’on attri­bua désor­mais aux comédiennes-chanteuses modifia-t-elle leur exis­tence, leur for­ma­tion et l’exercice de leur métier. D’autre part, la pré­sence d’interprètes lyriques ita­liens à Madrid entre 1737 et 1759 réorienta l’évolution des fonc­tions des chan­teuses espagnoles.
Dans une pers­pec­tive his­to­rique et sociale cen­trée sur la période 1700–1767, cette étude consi­dère tout d’abord les ori­gines et la vie pri­vée de ces artistes dans la Villa y Corte, puis les dif­fé­rents aspects de leur vie pro­fes­sion­nelle, et enfin, leur place dans la société madri­lène et plus lar­ge­ment espa­gnole, ainsi que le regard porté sur elles par leurs contemporains.

Annonce Journées d’études 26–27 octobre 2012

Pro­gramme

NOMMER, PENSER, INSCRIRE LA CRÉATION DANS L’HISTOIRE :
LES ARTS VIVANTS AU PRISME DU GENRE (XVIe-XXe SIÈCLES)

Jour­nées d’études orga­ni­sées par

Eli­za­beth CLAIRE (CNRS/CRH-CRAL)

Cathe­rine DEUTSCH (UNIV. PARIS-SORBONNE)

Raphaëlle DOYON (LABEX CAP/CRAL-HiCSA)

Van­nina OLIVESI (UNIV. PROVENCE)

La recherche en his­toire des arts et du genre a mon­tré que l’art plas­tique et la lit­té­ra­ture sont des pro­duc­tions cultu­relles liées aux idéo­lo­gies esthé­tiques et sociales qui mettent en œuvre et main­tiennent des sys­tèmes de valeur gen­rés. Qu’en est-il pour les arts per­for­ma­tifs, la danse, la musique, ou le théâtre ? La prise en compte des contri­bu­tions des femmes dans ces arts concourt à modi­fier les grands récits his­to­riques. Elle renou­velle notre com­pré­hen­sion de la mise en pra­tique des théo­ries et des valeurs esthé­tiques. Nous sou­hai­tons pro­lon­ger une réflexion qui aille au-delà d’une simple recon­nais­sance de la contri­bu­tion des femmes dans le domaine des arts vivants. Étudier le genre dans les actes de créa­tion et d’interprétation nous invite à sou­le­ver cer­taines ques­tions et para­doxes inhé­rents à ces arts. Les notions de pré­sence scé­nique et de traces, ainsi que les dis­cours mémo­riels et his­to­rio­gra­phiques qui entourent la créa­tion méritent toute l’attention de l’historien.
Nous sou­hai­tons notam­ment ques­tion­ner les concep­tions de l’art et de l’esthétique héri­tées du Roman­tisme, les croyances autour de la figure de l’artiste sin­gu­lier investi d’un génie. Nous cher­chons à com­prendre com­ment l’encadrement ins­ti­tu­tion­nel des artistes, en écar­tant la contri­bu­tion des femmes, ont sur­dé­ter­miné la recon­nais­sance et la valo­ri­sa­tion de la créa­tion au mas­cu­lin. L’étude des pra­tiques et des dis­cours des créa­trices et des créa­teurs qui trans­gres­sèrent les modèles nor­ma­tifs de la créa­tion nous per­met­tra égale­ment d’explorer com­ment celles-ci ont pensé et/ou construit his­to­ri­que­ment des contre-exemples et des stra­té­gies de résis­tance à ces modèles.
La pério­di­sa­tion de ce pro­jet se veut assez large pour par­ve­nir à des ana­lyses autant dia­chro­niques qu’exemplaires de micro-histoires et d’études de cas. Une approche trans­dis­ci­pli­naire per­met­tra d’examiner la créa­tion « fémi­nine » et « mas­cu­line » dans tous les arts vivants (ama­teurs et pro­fes­sion­nels) et d’explorer les pra­tiques cultu­relles mises à l’écart des défi­ni­tions tra­di­tion­nelles du mot art – par exemple, les danses de socié­tés ou bien la musique de chambre essen­tiel­le­ment des­ti­née au domaine privé.
Notre réflexion se décline selon trois axes : nom­mer consis­tera, pour cha­cun des arts, à étudier les repré­sen­ta­tions sociales asso­ciées à la défi­ni­tion des pra­tiques fémi­nines ; pen­ser posera la ques­tion de savoir dans quelle mesure les musi­ciennes, dan­seuses et actrices se consi­dé­raient elles-mêmes comme des « créa­trices » ; ins­crire revien­dra à s’interroger sur leur ins­crip­tion dans l’histoire et sur les méca­nismes qui en ont favo­risé l’oubli.

Ven­dredi 26 octobre 2012
École des Hautes Études en Sciences Sociales
Salle 8, 105 Bd Ras­pail, 75006 Paris

9h00-9h30 – Accueil avec café & crois­sants
9h30-10h15 – Pro­blé­ma­tique géné­rale des journées
Théâtre, danse, musique : la créa­tion dans l’histoire au prisme du genre
Eli­za­beth Claire (cnrs), Cathe­rine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne),
Raphaëlle Doyon (labex cap), Van­nina Oli­vesi (Univ. Provence)
10h15-12h30 – Pen­ser, ins­crire : repré­sen­ter l’ambiguité du genre
Modéré par Sophie Jaco­tot (Centre d’histoire sociale du xxe siècle)
Muriel Plana (Univ. Tou­louse II-Le Mirail)
Femmes et créa­tion : réflexions autour de Clara S. d’E. Jeli­nek
Patri­zia Veroli (Uni­ver­sità La Sapienza, Rome, Italie)
Dan­ser en couple : élisions, dégui­se­ments, syn­to­nies? Le cas des Sakha­roff
Yvonne Hardt (Uni­ver­sität zu Köln, Allemagne)
Re-Visiting Aus­drucks­tanz and Mas­cu­li­nity in Ger­many in the 1920s & 1930s:
Reflec­tions on Gen­der and his­to­rio­gra­phi­cal methods
12h30-14h00 – Pause déjeuner
14h00-16h30 – Pen­ser : image de soi et repré­sen­ta­tions
Modéré par Este­ban Buch (CRAL-EHESS)
Rosalba Agresta (Biblio­thèque natio­nale de France/EPHE)
Etre musi­cienne dans l’Angleterre du XIXe siècle : le cas de Louise Dul­cken (1811–1850)
Mouna Bel­ghali (cher­cheuse, comédienne)
L’apparition et l’évolution des actrices dans le théâtre maro­cain : rôles et image
Anne-Françoise Ben­ha­mou (ENS, dramaturge)
Met­teures en scène, per­son­nages fémi­nins : de quelques ques­tions de genre posées au théâtre
d’aujourd’hui
16h30-17h00 – Pause café
17h00-18h00 – Débat avec la salle et syn­thèse de la journée
En pré­sence du comité orga­ni­sa­teur et des modé­ra­teurs, modé­ra­trices et intervenant-e-s.

Samedi 27 octobre 2012
Ins­ti­tut natio­nal d’histoire de l’art
Gale­rie Col­bert, Salle Jul­lian, 1er étage
2 rue Vivienne, 75002 Paris

9h30-10h00 – Accueil avec café & crois­sants
10h00-12h30 – Nommer
Modé­ra­teur / modé­ra­trice : sera pré­cisé ultérieurement.
Aurore Évain, (cher­cheuse indé­pen­dante, pra­ti­cienne de théâtre)
Autrice /Actrice : d’un fémi­nin à l’autre
Sarah McCleave (Queen’s Uni­ver­sity, Bel­fast, Irlande)
Who gets cre­dit ? The iden­ti­fi­ca­tion of com­po­sers, cho­reo­gra­phers, and wri­ters wor­king in the eighteenth-century Lon­don theatres
Flo­rence Lau­nay (Cercle de recherches inter­dis­ci­pli­naires sur les musi­ciennes, artiste lyrique)
« Femmes com­po­si­teurs », « com­po­si­teurs femmes », « com­po­si­teurs fémi­nins » : les com­po­si­trices de musique vues par la presse fran­co­phone du xixe siècle
12h30-14h00 – Pause déjeuner
14h00-16h30 – Inscrire
Modéré par Hélène Mar­quié (Univ. Paris 8 Vin­cennes Saint Denis, cho­ré­graphe)
Marina Nor­dera (Univ. Nice Sophia-Antipolis)
Traces de créa­ti­vité fémi­nine dans la créa­tion, l’interprétation et la trans­mis­sion des “Carac­tères de la dance”
Fabien Guilloux, (Centre d’Études Supé­rieures de la Renais­sance de Tours)
Le sta­tut d’autorité de l’interprète fémi­nine dans l’œuvre de Gia­como Meyer­beer : la Coda-cavatine et le point d’orgue du Par­don de Ploër­mel (1859)
Monique Surel-Tupin (cher­cheuse, pra­ti­cienne de théâtre)
Les femmes et le théâtre : de l’exclusion à la recon­nais­sance
16h30-17h00 – Pause café
17h00-18h00 – Débat : syn­thèse et perspectives
En pré­sence du comité orga­ni­sa­teur et des modé­ra­teurs, modé­ra­trices et intervenant-e-s.

Café I.E.C. 25 octobre 2011

L’Institut Emi­lie du Châ­te­let a le plai­sir de vous invi­ter à son « Café »
le 25 octobre 2011, 19h à 21h
au Jar­din des Plantes, Res­tau­rant La Baleine, 47 rue Cuvier 75005 Paris
Pour ani­mer ce débat, nous avons l’honneur d’accueillir
Cathe­rine DEUTSCH, Musi­co­logue, Allo­ca­taire IEC, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, Paris 4
Raphaëlle LEGRAND, Musi­co­logue, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, Paris 4
Cécile PREVOST-THOMAS, Socio­logue, Uni­ver­sité Sor­bonne nou­velle, Paris 3

« Musi­ciennes : vivre de la musique, vivre la musique »

Être musi­cienne c’est d’abord trou­ver une place dans le monde de la musique. Se pose alors la ques­tion de l’accès à la musique, des limites, des bali­sages, des blo­cages selon les types de musique, les ins­tru­ments. Se pose ensuite celle des par­cours et stra­té­gies pour vivre de la musique et trou­ver un che­min dans l’espace pro­fes­sion­nel mais aussi celle d’une pra­tique ama­teure qui dans les siècles pas­sés et encore aujourd’hui peut être une autre façon de vivre la musique. Le débat s’adossera sur trois exemples dif­fé­rents : l’éducation musi­cale des filles dans la Renais­sance ita­lienne, l’image des chan­teuses d’opéra dans la France des Lumières et la visi­bi­lité des auteures com­po­si­trices inter­prètes de chan­son fran­co­phone aujourd’hui. Entre musi­co­lo­gie, his­toire sociale et socio­lo­gie de la musique, ces éclai­rages per­met­tront de des­si­ner les enjeux d’une pra­tique artis­tique où la place des femmes a tou­jours été mise en question.
Pro­gramme

Séminaire de recherche « Sexe et genre » du 17 mars 2011

Sémi­naire de recherche « Sexe et genre : pour un dia­logue inter­dis­ci­pli­naire au car­re­four des sciences de la vie et des sciences humaines »

L’Institut Emi­lie du Châ­te­let l’UMR CNRS 7206 Eco-Anthropologie & Eth­no­bio­lo­gie, Opé­ra­tion Recherche « genre » MNHN, Dépar­te­ment scien­ti­fique Hommes, Natures, Socié­tés en col­la­bo­ra­tion avec l’Agence Uni­ver­si­taire de la Fran­co­pho­nie le Cercle de Recherche Inter­dis­ci­pli­naire sur les Musi­ciennes, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne
Séance spé­ciale en visio-conférence jeudi 17 mars 2011
14h à 17h, Audi­to­rium de l’Agence Uni­ver­si­taire de la Fran­co­pho­nie 4 Place de la Sor­bonne, 75005 Paris
Nous avons l’honneur d’accueillir
Cathe­rine CESSAC
Direc­trice de recherche CNRS au Centre de Musique Baroque de Ver­sailles spé­cia­liste de la musique fran­çaise des XVIIe et XVIIIe siècles
« Élisa­beth Jac­quet de La Guerre (1665–1729), cla­ve­ci­niste et compositrice »
Pro­gramme