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Viviane Waschbüsch

Viviane Waschbüsch

 

Viviane Waschbüsch est com­po­si­trice, vio­lo­niste et musi­co­logue. Elle a suivi des études de com­po­si­tion à la Musi­khoch­schule Karls­ruhe auprès de Wolf­gang Rihm (2008–2012) et obtient son pre­mier prix de com­po­si­tion avec féli­ci­ta­tions du jury. Elle enchaine ensuite un mas­ter franco-allemand de musi­co­lo­gie dans les uni­ver­si­tés de Paris-Sorbonne et de la Sarre (2010–2012) ; son sujet porte sur la mise en œuvre du « Théâtre de la cruauté » d’Antonin Artaud dans La conquête du Mexique de Wolf­gang Rihm. Char­gée de cours (2011) puis assis­tante (2012–2013) à l’institut de musi­co­lo­gie de l’Université de la Sarre, elle obtient en 2013 un contrat doc­to­ral à l’université Paris-Sorbonne. Elle pré­pare actuel­le­ment une thèse de doc­to­rat en cotu­telle sur la sim­pli­cité comme concept de créa­tion dans la musique contem­po­raine en Alle­magne sous la direc­tion de Marc Bat­tier à l’université Paris-Sorbonne et Mar­tin Sup­per à la Uni­ver­sität der Künste Berlin.

Contact : vwaschbuesch@gmail.com

www.vivianewaschbuesch.com

Articles

Les Lie­ders Chi­nois du com­po­si­teur Pavel Haas (2013, Article à paraître)

Approche et ana­lyse du lan­gage musi­cal de Michèle Reverdy (Article, 2014, Sorbonne)

The Stance of Ger­man New Sim­pli­city com­po­sers on Sound Art (Article, 2014, EMS)

De l’esquisse au théâtre musi­cal : genèse du livret et des déve­lop­pe­ments musi­caux dans La conquête du Mexique (2012, Article à paraître)

Com­mu­ni­ca­tions

Les Aspects du fan­tas­tique musi­cal en Alle­magne après 1980 : Dio­ny­sos de Wolf­gang Rihm et Schlach­thof V de Hans-Jürgen von Bose, Uni­ver­sité de Rouen (03/2015)

L’impact de Nietzsche dans la musique du XXème siècle, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (01/2015)

The stance of new sim­pli­city com­po­sers on so

 

und art, EMS, Uni­ver­sität der Künste, Ber­lin (06/2014)

La musique ins­tru­men­tale de la com­po­si­trice Michèle Reverdy, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (06/2014)

Par­ti­ci­pa­tion à la table ronde en hom­mage à Henri Dutilleux, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (05/2014)

Les lie­der chi­nois du com­po­si­teur Pavel Haas, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne (04/2014)

Les qua­tuors de Her­mann Grab­ner à l’Université de Bochum (07/2013)

Richard Wag­ner en France, Uni­ver­sité Paris Sor­bonne (Jour­née d’étude PLM) (04/ 2013)

La vie et l’œuvre de W. Rihm au Saarlän­disches Staats­thea­ter (04/2012)

De l’esquisse au théâtre musi­cal : genèse du livret et des déve­lop­pe­ments musi­caux dans La conquête du Mexique, Uni­ver­sité de la Sarre (04/2012)

Les textes de Richard Wag­ner à la table ronde de l’Opéra Bas­tille (05/2011)

Orga­ni­sa­tion de conférences

Juin 2014

Michèle Reverdy:Je suis une com­po­si­trice, je suis une femme, Uni­ver­site Paris-Sorbonne (co-organisation avec Raphaëlle Legrand et Hya­cinthe Ravet), (06/ 2014)

Avril 2012

Rihm et Artaud, Confé­rence Franco-Allemande à l’Université de la Sarre (04/2012)

 

Mélanie TRAVERSIER

Mélanie TRAVERSIER

Méla­nie TRAVERSIER

Ancienne élève de l’École nor­male supé­rieure de Fontenay-Saint-Cloud et de l’IEP de Paris, Méla­nie Tra­ver­sier est his­to­rienne et comédienne.

Agré­gée d’histoire et doc­teure en his­toire moderne, elle est depuis 2011 maî­tresse de confé­rences en his­toire moderne à l’université de Lille 3. Ses tra­vaux portent sur l’histoire sociale de la musique et sur l’histoire du genre à l’époque moderne. Spé­cia­liste de la dif­fu­sion de l’opéra ita­lien et de la cir­cu­la­tion des musi­ciens en Europe, elle s’intéresse par­ti­cu­liè­re­ment aux sin­gu­la­ri­tés des car­rières des chan­teuses d’opéra au XVIIIe siècle. Les pra­tiques et formes de la mélo­ma­nie fémi­nine font égale­ment l’objet de plu­sieurs de ses enquêtes, qu’il s’agisse du mécé­nat ou de l’éducation musi­cale don­née aux filles de la haute noblesse euro­péenne. Dans le pro­lon­ge­ment de ses recherches menées au croi­se­ment de l’histoire sociale du spec­tacle et de l’histoire du genre, Méla­nie Tra­ver­sier est membre du conseil d’administration de Mné­mo­syne, Asso­cia­tion pour la pro­mo­tion de l’histoire des femmes et du genre (http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne). Auteure de plu­sieurs tra­vaux consa­crés à l’histoire de l’inscription des lieux de musique dans la ville,elle exerce par ailleurs la fonc­tion de secré­taire géné­rale au sein de la Société Fran­çaise d’Histoire Urbaine.

En tant que comé­dienne, Méla­nie Tra­ver­sier se pro­duit aussi bien en fran­çais qu’en ita­lien. Don­nant à entendre la voix oubliée des migrantes afri­caines, elle a récem­ment joué le mono­logue Lam­pe­dusa Beach de la dra­ma­turge paler­mi­taine Lina Prosa (Lille décembre 2012, Lagrasse août 2013, Cher­bourg avril 2014). Avec la can­ta­trice Elsa Mau­rus, elle co-anime depuis quatre ans un ate­lier artis­tique consa­cré à la voix et notam­ment à la voix fémi­nine à Sciences Po Paris.

En tant que conseillère artis­tique et his­to­rique, elle a par­ti­cipé à la créa­tion en mars 2013 de l’opéra La Chute de Fukuyama (Camille de Toledo, Gré­goire Het­zel). Elle col­la­bore avec le Col­le­gium 1704 au sein des acti­vi­tés de l’Institut Josef Mys­li­veček. Elle est égale­ment membre du Conseil d’Administration du Fes­ti­val Mozart-Saoû chante Mozart.

 

Publi­ca­tions sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports de sexe :

Les chan­teuses à la barre. Riva­li­tés pro­fes­sion­nelles et amours scan­da­leuses des chan­teuses d’opéra devant les tri­bu­naux de la Naples des Lumières, dans Musique et Jus­tice, numéro thé­ma­tique, Cri­mi­no­cor­pus, revue en ligne, avril 2014.

Les cas­trats au péril des Lumières : para­doxes d’une mas­cu­li­nité muti­lée, dans Anne-Marie Sohn (dir.), Une His­toire sans les hommes est-elle pos­sible ? His­toire des mas­cu­li­ni­tés, Actes du col­loque orga­nisé à l’École Nor­male Supé­rieure Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 18–20 juin 2008, Lyon, ENS Éditions,  2013, p. 135–145.

Le chant de la Sirène. Poli­tique de gran­deur et cir­cu­la­tion des musi­ciens et des musi­ciennes, dans Camillo Faver­zani (éd./cur.), PART[h]Enope. Naples et les arts / Napoli e le arti, /Bern, Peter Lang, 2013, p. 51–69.

« Chro­nique d’un royal ennui. Le jour­nal de Marie-Caroline de Naples », dans Michel Cas­san (dir.), Écri­tures de familles, écri­tures de soi (France-Italie, XVIeXIXe siècles), Limoges, PULIM, 2011, p. 127–153.

Gou­ver­ner l’Opéra. Une his­toire poli­tique de la musique à Naples, 1737–1815, Rome, École fran­çaise de Rome, 2009 (Col­lec­tion de l’École fran­çaise de Rome, 424).

« Musique virile et airs futiles. Génie natio­nal et genre musi­cal au miroir de la riva­lité entre deux capi­tales lyriques, Paris et Naples, vers 1750-vers 1815 », dans Anti­clé­ri­ca­lisme, mino­ri­tés reli­gieuses et échanges cultu­rels entre la France et l’Italie. De l’Antiquité au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 219–249.

Plus d’informations : http://irhis.recherche.univ-lille3.fr/5Traversier.html

Theodora Psychoyou

Theodora Psychoyou
Née à Athènes, Théo­dora Psy­choyou est maître de confé­rences à l’université Paris IV-Sorbonne (équipe Patri­moines et Lan­gages Musi­caux) et cher­cheur asso­cié au Centre de Musique Baroque de Ver­sailles. Elle a été pen­sion­naire de l’Académie de France à Rome-Villa Médi­cis (2005–2007) et membre de l’équipe du Réper­toire Inter­na­tio­nal des Sources Musi­cales (RISM ; manus­crits musi­caux anciens) à la Biblio­thèque natio­nale de France (1997–2005). Ses tra­vaux portent sur l’histoire de la théo­rie musi­cale aux xviie et début du xviiie siècles, sur ses stra­té­gies dis­cur­sives et sur ses sys­tèmes de repré­sen­ta­tion. Ils portent aussi sur l’économie et le sta­tut des sources musi­cales et théo­riques, et sur la musique reli­gieuse au xviie siècle, notam­ment celle de Marc-Antoine Charpentier.
Cur­ri­cu­lum et publi­ca­tions sur le site de l’équipe Patri­moines et lan­gages musicaux

Sur les musiciennes :

· « Les chan­teuses de Made­moi­selle de Guise et la musique de Marc-Antoine Char­pen­tier : une ren­contre sin­gu­lière », Chan­teuses : visibles, invi­sibles, sémi­naire de recherche du CReIM (Cercle de recherches inter­dis­ci­pli­naires sur les musi­ciennes), Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, 21 juin 2011.
Com­men­taire sur l’enjeu de l’effectif fémi­nin dans un cor­pus déjà com­menté ailleurs (dans mon édition cri­tique des motets à six voix de Char­pen­tier publié par le CMBV en 2008, et dans mon article « The His­to­ri­cal Impli­ca­tions of a Dis­tinc­tive Sco­ring : Charpentier’s Six-Voice Motets for Made­moi­selle de Guise », New Pers­pec­tives on Marc-Antoine Char­pen­tier, éd. Shir­ley Thomp­son, Sur­rey, Ash­gate, 2010, p. 207–227).
· Conclu­sions de la jour­née d’études Les pra­tiques musi­cales fémi­nines à l’époque moderne : dis­cours et réa­li­tés, orga­ni­sée par Cathe­rine Deutsch, Centre de musique baroque de Ver­sailles, 4 mars 2011.

Isabelle Ragnard

Pro­fes­seure agré­gée de musique
Maître de confé­rences à Paris Sor­bonne
Pro­fes­seure au CNSMDP
Après avoir été pro­fes­seure agré­gée à l’Université de Bour­gogne (1993–2004), elle est maître de confé­rences à l’Université Paris Sor­bonne depuis 2005, où elle enseigne l’histoire et l’analyse de la musique médié­vale.Isabelle Ragnard Elle est égale­ment pro­fes­seure d’histoire de la musique médié­vale au Conser­va­toire natio­nal supé­rieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP).
Sa thèse de doc­to­rat obte­nue à l’Université de Tours en 2001,  men­tion Très hono­rable avec les féli­ci­ta­tions  du Jury à l’unanimité, a été consa­crée à l’ « étude et édition cri­tique de quatre chan­son­niers de la pre­mière moi­tié du XVe siècle ».
Déta­chée entre 2000 et 2002 au Centre natio­nal de la recherche scien­ti­fique (CNRS), au sein du Labo­ra­toire de médié­vis­tique occi­den­tale de Paris (LAMOP), elle a été égale­ment membre du Groupe de recherche sur le théâtre médié­val (GETM) du LAMOP de 1999 à 2009.
Elle est actuel­le­ment membre du Groupe de recherche inter­dis­ci­pli­naire sur la musique et les arts de la scène (GRIMAS), Uni­ver­sité Paris Sor­bonne, membre du Conseil scien­ti­fique du Cercle de Recherche Inter­dis­ci­pli­naire sur les musi­ciennes (CReIM) et par­ti­cipe aux tra­vaux de l’équipe Patri­moines et Lan­gages Musi­caux (PLM, EA 4087) en tant que membre statutaire.
Ses recherches s’orientent prin­ci­pa­le­ment autour de quatre axes :
1. Le livre de musique au Moyen-Âge (codi­co­lo­gie et uti­li­sa­tion du manus­crit)
2. La chan­son pro­fane à la fin du Moyen-Âge (XIIIe–XVe siècle)
3. La musique dans le théâtre médié­val
4. La musique médié­vale dans la pro­duc­tion artis­tique contem­po­raine (enre­gis­tre­ments dis­co­gra­phiques, spec­tacles, cinéma)
C’est autour de ce qua­trième axe qu’il lui a été donné d’étudier l’approche du réper­toire médié­val par une chan­teuse de caba­ret auto­di­dacte, Yvette Guil­bert qui y a consa­cré la seconde moi­tié de sa vie, à l’époque des pre­miers enre­gis­tre­ments sur phonogramme.
CV com­plet sur Patri­moine et Lan­gages Musicaux
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Cécile Prévost-Thomas

Cécile Prévost-Thomas
Socio­logue et musi­co­logue de for­ma­tion, doc­teur en socio­lo­gie, Cécile Prévost-Thomas, est Maître de confé­rences en Musi­co­lo­gie à l’Université Sor­bonne Nou­velle – Paris 3 au dépar­te­ment de Média­tion Cultu­relle. Elle y enseigne prin­ci­pa­le­ment la musi­co­lo­gie, la socio­lo­gie de la musique, l’histoire de la musique et l’écoute musi­cale. Membre du Cer­lis (Centre de Recherche sur les Liens Sociaux) et membre asso­ciée à l’OMF (Obser­va­toire Musi­cal Fran­çais) au sein de l’équipe JCMP (Jazz Chan­son Musiques Popu­laires actuelles) elle est égale­ment res­pon­sable du RT14 « Socio­lo­gie des Arts et de la Culture » à l’AFS (Asso­cia­tion Fran­çaise de Socio­lo­gie) et membre cor­res­pon­dante du CRILCQ (Centre de Recherches Inter­dis­ci­pli­naires sur la Lit­té­ra­ture et la Culture Qué­bé­coises) à l’UQÀM (Uni­ver­sité du Qué­bec à Montréal).
Ses recherches sur les musiques et la chan­son fran­co­phone inter­rogent prin­ci­pa­le­ment les rap­ports sociaux de sexe, de géné­ra­tion, les genres esthé­tiques et les fonc­tions symboliques.
Mots-clés : chan­son fran­co­phone, com­po­si­trices, chan­teuses, fonc­tions sym­bo­liques, visi­bi­lité sociale, trans­mis­sion, patri­moine, iden­ti­tés cultu­relles, filia­tions esthé­tiques, mémoire indi­vi­duelle, mémoire col­lec­tive, rap­ports sociaux de sexe, rap­ports de géné­ra­tion, écoute.
CV Com­plet : à venir
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Publi­ca­tions sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports sociaux de sexe

- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes dans la chan­son actuelle”, Col­loque « Femmes en chan­sons », Le Hall de la Chan­son, Paris, Couvent des Récol­lets, samedi 27 novembre 2010, http://www.lehall.com/out.php?id=2476&title=Femmes en chan­sons — Les actes du col­loque chanté : http://www.lehall.com/galerie/colloquefemmes/
- Cécile Prévost-Thomas, “Les nou­velles pers­pec­tives en socio­lo­gie de la musique”, L’Année socio­lo­gique, 2010, vol.60, n°2, p.403–417.
- Cécile Prévost-Thomas, Bio­gra­phie de Juliette Gréco, Le Mai­tron, Dic­tion­naire bio­gra­phique : mou­ve­ment ouvrier, mou­ve­ment social, Vol.6, Ivry-sur-Seine, les Edi­tions de l’Atelier, 2010.
- Cécile Prévost-Thomas, « Par­cours — Anne Syl­vestre, Sor­cière comme les autres… », Entre­tien réa­lisé avec Hya­cinthe Ravet, Tra­vail, Genre et Socié­tés, n°23, avril 2010, p.5–25.
- Cécile Prévost-Thomas, “Musique et genre en socio­lo­gie. Actua­lité de la recherche”, avec Hya­cinthe Ravet, Clio, His­toire, femmes et société, n°25, 2007, p.185–208.
- Cécile Prévost-Thomas,“Les femmes dans la chan­son aujourd’hui : quelle visi­bi­lité sociale ? “, dans Le fémi­nin, le mas­cu­lin et la musique popu­laire d’aujourd’hui, Actes de la jour­née du 4 mars 2003 réunis et édités par Cécile Prévost-Thomas, Hya­cinthe Ravet et Cathe­rine Rudent, Uni­ver­sité de Paris-Sorbonne, Obser­va­toire Musi­cal Fran­çais, Série « Jazz, chan­son, musiques popu­laires actuelles », n°1, 2005, p.13–29.

Confé­rences, Débats sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports sociaux de sexe

- Cécile Prévost-Thomas, invi­tée par l’Institut Emi­lie du Châ­te­let à l’occasion du Café de l’IEC pour une confé­rence — débat publique autour du thème « Musi­ciennes : vivre de la musique, vivre la musique » accom­pa­gnée de Cathe­rine Deutsch et Raphaëlle Legrand, Res­tau­rant La Baleine, Jar­din des Plantes, Paris, le 25 octobre 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, « Entre com­po­si­tion musi­cale et com­po­si­tion sociale. Com­ment négo­cier sa place de créa­trice dans le monde de la chan­son fran­co­phone contem­po­raine », com­mu­ni­ca­tion au sein du col­loque inter­na­tio­nal « Le Genre à l’Œuvre », le GdRI OPuS 2 – Œuvres, Publics et Société – CNRS et le Mage CNRS, Réseau de Recherche Inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire « Mar­ché du Tra­vail et Genre », le Comité de Recherche 18 « Socio­lo­gie des Arts » de l’AISLF, Asso­cia­tion Inter­na­tio­nale des Socio­logues de Langue Fran­çaise, Paris, Mai­son de la Recherche, Paris-Sorbonne, le 20 sep­tembre 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, « La visi­bi­lité sociale des auteurs, com­po­si­trices et inter­prètes de chan­son fran­co­phone », 3ème Jour­née d’études du CReIM, Paris-Sorbonne, Mai­son de la Recherche, le 21 juin 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes dans la chan­son actuelle”, Table ronde avec Véro­nique Mor­taigne (jour­na­liste au quo­ti­dien Le Monde), Lola Lafon, (chan­teuse et auteure), Yves Bigot (spé­cia­liste du rock et direc­teur des pro­grammes de RTL), Serge Hureau (Direc­teur du Hall de la Chan­son), Col­loque « Femmes en chan­sons », Le Hall de la Chan­son, Paris, Couvent des Récol­lets, samedi 27 novembre 2010, inter­ven­tions (p.1–9) suivi d’un article (p.10–26). Textes de la table ronde et de l’article dis­po­nible depuis le 8 mars 2011 en ligne à l’adresse : http://www.lehall.com/out.php?id=2476&title=Femmes en chan­sons - Les actes du col­loque chanté: http://www.lehall.com/galerie/colloquefemmes/
- Cécile Prévost-Thomas, “Où sont les femmes artistes ? ” confé­ren­cière invi­tée par l’association « Retra­vailler » Dor­dogne, Péri­gueux, Théâtre le Palace, le 8 juin 2007.
- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes musi­ciennes dans la société contem­po­raine”, confé­ren­cière invi­tée par le col­lec­tif d’artistes « Les Tro­baï­ritz de Mars », dans le cadre d’un concert-conférence, Mar­seille, La Belle de Mai, Les grandes tables, le 3 mars 2007.
- Cécile Prévost-Thomas, invi­tée de Radio Gre­nouille (88.8 à Mar­seille) pour une émis­sion d’une heure sur le thème de « La place des femmes musi­ciennes dans la société contem­po­raine », émis­sion pré­sen­tant la confé­rence du même nom don­née à Mar­seille à La Belle de Mai le 3 mars, le 26 février 2007.

Katarina Livljanić

Katarina Livljanić
Chan­teuse et musi­co­logue, Kata­rina Livl­ja­nić est l’une des prin­ci­pales spé­cia­listes de l’interprétation du plain-chant et de la musique litur­gique du Haut Moyen Âge. Après des études au Conser­va­toire Natio­nal à Zagreb en Croa­tie, elle s’installe en France où elle conti­nue sa for­ma­tion appro­fon­die, en chant et en musi­co­lo­gie médié­vale. Doc­teur en musi­co­lo­gie et Maître de confé­rences en musique médié­vale à l’Université de Sorbonne-Paris IV, elle y codi­rige le Mas­ter pro­fes­sion­nel en inter­pré­ta­tion de musique médiévale.
Kata­rina Livl­ja­nić est une des rares per­son­na­li­tés dans le domaine de la musique médié­vale à être à la fois chan­teuse et cher­cheuse. Direc­trice artis­tique de l’ensemble Dia­lo­gos qu’elle a fondé en 1997, ses pro­jets les plus récents, nour­ris de ses recherches musi­co­lo­giques, sont consa­crés à la créa­tion de spec­tacles où le réper­toire médié­val acquiert une nou­velle force à tra­vers le prisme du théâtre musi­cal. En tant que chan­teuse soliste, Kata­rina Livl­ja­nić se pro­duit égale­ment avec les ensembles Sequen­tia et Alla Francesca.
Elle a fondé le pro­gramme d’interprétation du plain-chant médié­val à l’Université de Lime­rick (Irlande) et a séjourné en tant qu’artiste en rési­dence à Har­vard Uni­ver­sity aux Etats-Unis à plu­sieurs reprises (notam­ment en tant que Blod­gett Dis­tin­gui­shed Artist in Resi­dence en 2011). Kata­rina Livl­ja­nić est régu­liè­re­ment invi­tée par les uni­ver­si­tés inter­na­tio­nales les plus renom­mées des Etats-Unis et du Canada pour des master-classes de chant médié­val et publie dans les revues spé­cia­li­sées du monde entier. En 2002, elle était conseillère artis­tique invi­tée au Fes­ti­val de musique ancienne à Utrecht. Elle a été Cor­nille Visi­ting Pro­fes­sor avec Ben­ja­min Bagby au Wel­les­ley Col­lege (2007) aux Etats Unis.

(Texte et photo publiés avec l’aimable auto­ri­sa­tion du site Dia­lo­gos)

Hyacinthe Ravet

Hyacinthe RavetSocio­logue et musi­co­logue, Hya­cinthe Ravet est Maître de confé­rences à l’Université Paris Sor­bonne. Elle y enseigne la socio­lo­gie des arts et de la musique au sein de l’UFR de Musique et Musi­co­lo­gie ainsi qu’aux étudiants du Dépar­te­ment de sociologie.
Auteur d’une thèse de Doc­to­rat sur Les musi­ciennes d’orchestre à l’Université Paris-X-Nanterre sou­te­nue en 2000, elle consacre ses recherches à la socio­lo­gie de la musique, des arts et de la culture, à la socio­lo­gie des pro­fes­sions et à l’analyse des rap­ports de genre. Plus par­ti­cu­liè­re­ment, elle mène actuel­le­ment des tra­vaux sur la mise en place d’une inter­pré­ta­tion musi­cale par un chef et des musicien-ne-s, et sur les femmes chefs d’orchestre.
Cher­cheur à l’Observatoire Musi­cal Fran­çais, elle est membre du comité de rédac­tion de la revue Tra­vail, genre et socié­tés (CNRS, La Découverte).

 

Parmi ses publi­ca­tions sur les musicien-ne-s :

Ouvrages :

Musi­ciennes, Paris, Edi­tions Autre­ment, 2011.
« Les femmes, les arts et la culture. Fron­tières artis­tiques, fron­tières de genre » (dos­sier), en co-direction avec M. Cacouault, Tra­vail, Genre et Socié­tés, n°19, 2008, p. 19–108.
L’accès des femmes à l’expression musi­cale. Appren­tis­sage, créa­tion, inter­pré­ta­tion : les musi­ciennes dans la société contem­po­raine, en co-direction avec A.-M. Green, Paris, L’Harmattan – Ircam, 2005.
Le fémi­nin, le mas­cu­lin et la musique popu­laire aujourd’hui, en co-direction avec C. Prévost-Thomas et C. Rudent, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne, Obser­va­toire musi­cal Fran­çais, Série : Jazz, Chan­son, Musiques Popu­laires actuelles, n°1, 2005.

Articles :

« Les car­rières des femmes artistes dans le spec­tacle vivant », Revue Méde­cine des arts, n°69–70, 2011, p. 2–4.
« Les nou­velles fron­tières du métier de com­po­si­teur », Com­po­ser au XXIème siècle, S. Sté­vance (dir.), Paris, Vrin, 2010, p. 27–40.
« Sor­cière, comme les autres. Par­cours d’Anne Syl­vestre », avec C. Prévost-Thomas, Tra­vail, Genre et Socié­tés, n°23, 2010, p. 5–25.
« Musi­cien à part entière”. Les enjeux de la plu­ri­ac­ti­vité chez les musi­ciens et les musi­ciennes », La plu­ri­ac­ti­vité dans le champ artis­tique, M.-C. Bureau, M. Per­re­noud et R. Shapiro (dir.), Vil­le­neuve d’Ascq, Sep­ten­trion, 2009, p. 127–142.
« Inté­rio­ri­sa­tion du stress et exté­rio­ri­sa­tion du tract : musi­ciens et musi­ciennes d’orchestre », M. Buscatto, M. Loriol et J.-M. Weller (dir.), Au-delà du stress au tra­vail. Une socio­lo­gie des agents publics au contact des usa­gers, Ramon­ville Saint-Agne, Erès, 2008, p. 137–153.
« Deve­nir cla­ri­net­tiste. Car­rières fémi­nines en milieu mas­cu­lin », Actes de la recherche en sciences sociales, n°168, juin 2007, p. 50–67.
« Musique et genre en socio­lo­gie. Actua­lité de la recherche », avec C. Prévost-Thomas, Clio, n°25, 2007, p. 185–208.
« L’accès des femmes aux pro­fes­sions artis­tiques. Un double droit d’entrée dans le champ musi­cal », L’accès à la vie d’artiste. Sélec­tion et consé­cra­tion artis­tiques, G. Mauger (dir.), Brois­sieux, Cro­quant, 2006, p. 151–176.
« Créa­tion artis­tique et lit­té­raire », avec D. Naudier, Femme, genre et socié­tés. L’état des savoirs, M. Maruani (dir.), Paris, La Décou­verte, 2005, p. 414–422. (ouvrage tra­duit et paru en grec en 2008).
Gen­der dif­fe­ren­tia­ted effect of time in per­for­ming arts pro­fes­sions: Musi­cians, actors and dan­cers in contem­po­rary France”, avec P. Coulangeon et I. Roharik, Poe­tics, Volume 33, Issues 5–6, October-December 2005, p. 369–387.
« Gen­der Stu­dies and Music. Quelques repères biblio­gra­phiques et pers­pec­tives de recherche », Musi­co­lo­gies, OMF – Paris-Sorbonne, n°1, 2004, p. 35–52.
« La divi­sion sexuelle du tra­vail chez les musi­ciens fran­çais », avec P. Coulangeon, Socio­lo­gie du tra­vail, n°3 / 2003, p. 361–384.
« Pro­fes­sion­na­li­sa­tion fémi­nine et fémi­ni­sa­tion d’une pro­fes­sion. Les artistes inter­prètes de musique », Tra­vail, Genre et Socié­tés, n°9, avril 2003, p. 173–195.

Florence Launay

Je suis l’auteure d’une thèse de doc­to­rat, sou­te­nue en 2004, Les Com­po­si­trices fran­çaises de 1789 à 1914, réa­li­sée sous la direc­tion de Marie-Claire Mus­sat à l’Université de Rennes 2. Marie-Claire Mus­sat est elle-même l’auteure d’une thèse sur un autre sujet long­temps négligé par la musi­co­lo­gie, la vie musi­cale en pro­vince: Musique et société à Rennes aux XVIIIe et XIXe siècles.Florence Launay
J’ai rema­nié ma thèse et je l’ai publiée en 2006 aux Edi­tions Fayard, sous le titre Les Com­po­si­trices en France au XIXe siècle. Depuis cette publi­ca­tion, j’ai élargi le champs de mes recherches aux acti­vi­tés des musi­ciennes du XVIIe siècle à nos jours, en me pen­chant plus par­ti­cu­liè­re­ment sur leur accès pion­nier, par rap­port aux autres femmes, aux pro­fes­sions à haute qua­li­fi­ca­tion et à la sphère publique, un aspect encore pra­ti­que­ment ignoré par l’histoire des femmes elle-même.
Je suis aussi chan­teuse lyrique. Née en 1956 à Mont­pel­lier, j’ai der­rière moi un par­cours cou­rant pour une chan­teuse pro­fes­sion­nelle: bac musique, études musi­cales au Conser­va­toire de Tou­louse et aux uni­ver­si­tés de Tou­louse et de Stras­bourg, cours de chant en privé, deux ans d’études à l’Opera School du Royal Col­lege of Music de Londres, sui­vis de nom­breux enga­ge­ments comme soliste avec des chœurs et orchestres fran­çais et étran­gers, des rôles de “sou­brette d’opéra” dans dif­fé­rents théâtres et fes­ti­vals, et des réci­tals avec divers par­te­naires pia­nistes ou guitaristes.
Les recherches his­to­riques m’avaient tou­jours inté­res­sée, et j’ai décidé en 1992 de reprendre des études de musi­co­lo­gie. Ma nou­velle pas­sion m’a ame­née à chan­ger radi­ca­le­ment ma rela­tion à la car­rière de chan­teuse, sa “course aux contrats” et sa vie de nomade. J’ai créé en 1996 un duo avec accor­déon avec le désir d’approfondir ma connais­sance de la musique dite légère et des exi­gences d’interprétation qu’elle demande aux chan­teurs; je chante actuel­le­ment avec l’accordéoniste Laurent Leroi. Je me suis aussi consa­crée paral­lè­le­ment au réper­toire de la mélo­die et du lied, dans un esprit de musique de chambre, pri­vi­lé­giant une rela­tion de longue durée avec mes par­te­naires chan­teurs (je chante beau­coup en duo) et pia­nistes, et cher­chant, en liai­son avec mes recherches his­to­riques, à  faire revivre la culture du salon musi­cal d’autrefois.
Enfin, pas­sion­née de tech­nique vocale et de pho­né­tique, je suis aussi pro­fes­seur de chant, ainsi que coach pour le fran­çais chanté à l’Opéra de Mann­heim, ville d’Allemagne où je vis depuis 16 ans.
Pour entrer en contact, cli­quer ici.
Mon site consa­cré aux com­po­si­trices fran­çaises du XIXe siècle.

PUBLICATIONS

- « Mel Bonis », Annä­he­rung XII — an sie­ben Kom­po­nis­tin­nen, MAYER, Clara, éd., Kas­sel, Furore Ver­lag, 2001, p. 58–77.
- Article « Domange, Méla­nie (Hélène), geb. Bonis, gen. Mel Bonis », Die Musik in Ges­chichte und Gegen­wart, Kas­sel, Bären­rei­ter, 2001, Band 5, p. 1220–1222.
- « „… wie ein großer Stern, um den glän­zende Satel­li­ten wir­bel­ten…“ – Eine Vors­tel­lung der franzö­si­schen Kom­po­nis­tin Sophie Gail (1775–1819) », Viva­Voce, No. 61, Som­mer 2002, p. 2–7.
- Les Com­po­si­trices en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, 2006.
- « The Vocal Music of Louise Far­renc », Louise Far­renc und die Klassik-Rezeption in Fran­kreich, GROTJAHN, Rebecca et HEITMANN, Chris­tin, éd., Olden­burg, BIS-Verlag, 2006, p.153–163.
- « Car­rières de com­po­si­trices au tour­nant du siècle : l’exception Lili Bou­lan­ger », Nadia Bou­lan­ger et Lili Bou­lan­ger, témoi­gnages et études, LAEDERICH, Alexan­dra, éd., Lyon, Symé­trie, 2007, p. 289–297.
- Article « Armande de Poli­gnac », Com­po­si­trices fran­çaises au XXe siècle, Asso­cia­tion Femmes et Musique, Dela­tour, 2007, p. 177–189.
- « Le Fonds musi­cal Poli­gnac, témoi­gnage d’un mécé­nat exem­plaire », 303, arts, recherches, créa­tions, n° 94, 2007, p. 58–65.
- « Les musi­ciennes: de la pion­nière adu­lée à la concur­rente redou­tée, bref his­to­rique d’une longue pro­fes­sion­na­li­sa­tion », Tra­vail, genre et socié­tés, CNRS – Grou­pe­ment de rer­cherche euro­péen Mage (Mar­ché du tra­vail et genre en Europe), n° 19, avril 2008, p. 41–63.
- « Loïsa Puget et George Sand, une ami­tié de jeu­nesse », L’Ull Cri­tic, Dépar­te­ment de Lit­té­ra­ture, Éditions de l’Université de Lleida, Cata­logne, n° 13–14, 2009, p. 333–342.
- « L’Éducation musi­cale des femmes au XIXe siècle en France: Entre art d’agrément, accès offi­ciel à un ensei­gne­ment supé­rieur et pro­fes­sion­na­li­sa­tion », Genre et éduca­tion, Mont-Saint-Aignan, Publi­ca­tions des Uni­ver­si­tés de Rouen et du Havre, 2009, p. 203–210.
- « Blanche Selva, com­po­si­trice », Blanche Selva, nais­sance d’un piano moderne, WARSZAWSKI, Jean-Marc, éd., Lyon, Symé­trie, 2010, p. 201–217.
- « Musi­ke­rin­nen in Fran­kreich. Kurze ges­chichte einer lan­gen Pro­fes­sio­na­li­sie­rung », Musik und Eman­zi­pa­tion, GERARDS, Marion et GROTJAHN, Rebecca, éd., Olden­burg, BIS-Verlag, 2010, p. 219–228.
A paraître :
- « Loïsa Puget, “reine de la romance” », Actes du Col­loque Cher­chez la femme !, Espaces fémi­nins dans la culture popu­laire, Uni­ver­sité Jean Mon­net de Saint-Étienne.
- « Blanche Selva com­po­si­trice, de Rosaire (1906) aux Deu Can­çons Ori­gi­nals (1935) », Actes de la Jour­née d’études : Des com­po­si­teurs autour de la Schola Can­to­rum, Uni­ver­sité de la Sorbonne-Paris IV.
- « Les alliés des com­po­si­trices fran­çaises du XIXe siècle », Actes du Col­loque inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire L’engagement des hommes pour l’égalité des sexes, Ins­ti­tut Émilie du Châ­te­let, Paris.
- Article « Sophie Gail », Dic­tion­naire des femmes des Lumières.
- Cécile Cha­mi­nade et sa sym­pho­nie dra­ma­tique Les Ama­zones (1884), Le Maga­sin du XIXe siècle.
- « “Femmes com­po­si­teurs”, “com­po­si­teurs femmes”, “com­po­si­teurs fémi­nins” : les com­po­si­trices de musique vues par la presse fran­co­phone du XIXe siècle », Actes du Col­loque inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire Masculin/féminin et presse au XIXe siècle, Uni­ver­sité Lumière Lyon 2.