Compte-rendu Séminaire du 3 février 2012

Mal­gré le froid par­ti­cu­liè­re­ment vif ce 3 février, une tren­taine de per­sonnes s’est dépla­cée pour suivre le sémi­naire dont la pré­si­dence était assu­rée par Ber­trand Porot. Deux chan­teuses célèbres en leur temps ont ainsi fait l’objet de communications.
Isabelle Ragnard
Yvette Guil­bert tout d’abord, qui a consa­cré la seconde par­tie de sa car­rière à la chan­son médié­vale, a conçu des pro­grammes de concerts cen­trés une typo­lo­gie des femmes, sujet qu’Isa­belle Ragnard, Maître de confé­rences à l’Université de Paris Sor­bonne, a évoqué avec à l’appui quelques extraits sonores.
Caroline Bec
Teresa de Robles, ensuite, dont un rapide por­trait  a été brossé par Caro­line Bec, Doc­to­rante à l’Université de Paris Sor­bonne, qui pré­pare une thèse inti­tu­lée “Contri­bu­tion à une étude socio-culturelle de comé­diennes artistes lyriques à Madrid au 17è et 18è siècle”.
La pré­sen­ta­tion du livre de Hya­cinthe Ravet , “Musi­ciennes”, a été en revanche repor­tée à la séance pro­chaine, du fait de l’absence de Flo­rence Lau­nay (Mann­heim) qui devait inter­ve­nir comme discutante.
Hyacinthe Ravet
Enfin, le Trio Dau­phine est venu en per­sonne pré­sen­ter son CD “Hom­mage à la Dau­phine” dont on trou­vera ici le pro­gramme du réci­tal donné pour son lan­ce­ment le 16 décembre der­nier, et élaboré par Michelle Garnier-Panafieu, musi­co­logue.Le Trio DauphineMichelle Garnier-Panafieu entre Raphaëlle Legrand et Bertrand Porot

La longue professionnalisation des musiciennes, Institut Emilie du Châtelet, le 23 février 2012

Confé­rence de Flo­rence Lau­nay, 23 février 2012, 14h-16h30
Jar­din des Plantes (MNHN), Grand Amphi­théâtre d’Entomologie
43 rue Buf­fon, 75005 Paris

On me formait pour les talents…”

Voici un court extrait des mémoires de la Mar­quise de Fer­rières (1748–1837), qui jette un éclai­rage sur la pro­blé­ma­tique de l’éducation musi­cale des filles…  et qui per­met de ren­con­trer au pas­sage deux dames orga­nistes, les demoi­selles FROMENT.
Au début de cet extrait, on est en 1760, Hen­riette de Mon­bielle d’Hus a douze ans et vient de pas­ser deux ans à Fon­te­vraud. Elle revient dans la mai­son pater­nelle, à Thouars.
Syl­vie Gran­ger (Uni­ver­sité du Maine)

Comme j’avais de la voix et appris la musique, il fal­lut s’occuper à me faire conti­nuer la musique, mais il n’y avait pas alors de maître dans la ville [Thouars], et, après avoir bien fait des recherches, on pensa à me trou­ver une maîtresse.

Il y avait, logées dans le châ­teau appar­te­nant au duc de la Tré­mouille, une dame et deux de ses filles qui, ayant été atta­chées à cette mai­son pen­dant long­temps (je ne sais en quelle qua­lité), avaient eu une pen­sion et un loge­ment dans une aile du châ­teau. Les deux filles étaient musi­ciennes et orga­nistes des deux orgues de la ville ; elles avaient reçu une bonne éduca­tion et ne fai­saient point d’écolières. Mais on sol­li­cita beau­coup l’aînée de me conti­nuer la musique et enfin elle y consen­tit ; mais, comme elles avaient une for­tune très bor­née, elles ne pre­naient pas de domes­tique et fai­saient, cha­cune leur semaine, le petit ménage, ce qui fit que pen­dant une semaine Made­moi­selle Fro­ment venait me don­ner sa leçon chez moi et, la semaine sui­vante, il fal­lait que je fusse à mon tour la prendre chez elle, ne pou­vant quit­ter sa mère qui était aveugle et sa sœur étant occu­pée à son ouvrage comme bro­deuse ou autres tra­vaux. J’étais conduite chez ma maî­tresse par une jeune femme de chambre de dix-huit ans, et, comme la dis­tance était éloi­gnée, que le châ­teau avait de belles pro­me­nades, sou­vent, la leçon pas­sée, nous allions cou­rir comme deux enfants, sauf à être gron­dées au retour.

Deux ans se pas­sèrent promp­te­ment ; j’avais des maîtres de danse, d’écriture et de viole, on me for­mait pour les talents, mais mon esprit res­tait sans aucune culture ….

Hen­riette de Mon­bielle d’Hus, Mar­quise de Fer­rières (1748–1837), Mémoires,
pré­sen­tés et anno­tés par Hélène Mathu­rin, pré­face de Nicole Pel­le­grin, Les Gor­gones, 1998, 108 pages, p.7–8.

Séminaire du 3 février 2012

« Qua­trième ren­contre du CReIM »

Pré­sident de séance : Ber­trand POROT (Uni­ver­sité de Reims)
La séance se tien­dra au Centre uni­ver­si­taire de Cli­gnan­court (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) en salle 126, 2 rue Fran­cis Crois­set — 75018 Paris (Métro Porte de Clignancourt)
• 16h — Accueil et intro­duc­tion : actua­li­tés du CReIM
• 16h10 - Isa­belle RAGNARD (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Typo­lo­gie des femmes au Moyen Âge dans les pro­grammes de concerts d’Yvette Guilbert »
• 16h50 - Caro­line BEC (Doc­to­rante en civi­li­sa­tion de l’Espagne moderne, Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) : « Teresa de Robles, une comédienne-chanteuse à Madrid au tour­nant du XVIIIè siècle »
• 17h30 — Pause
• 17h40 — Hya­cinthe RAVET (Uni­ver­sité Paris-Sorbonne) pré­sente son livre Musi­ciennes : Enquête sur les femmes et la musique, Paris, Edi­tions Autre­ment, 2011. Dis­cu­tantes : Flo­rence LAUNAY (Mann­heim) et Cécile PRÉVOST-THOMAS (Uni­ver­sité Sor­bonne Nou­velle — Paris 3). Table ronde
• 18h40 - Le Trio Dau­phine (Clara IZAMBERT, harpe, Marie VAN RHIJN, clavecin, et Maud GIGUET, vio­lon) pré­sente son CD « Hom­mage à la Dauphine »

Isabelle Ragnard

Pro­fes­seure agré­gée de musique
Maître de confé­rences à Paris Sor­bonne
Pro­fes­seure au CNSMDP
Après avoir été pro­fes­seure agré­gée à l’Université de Bour­gogne (1993–2004), elle est maître de confé­rences à l’Université Paris Sor­bonne depuis 2005, où elle enseigne l’histoire et l’analyse de la musique médié­vale.Isabelle Ragnard Elle est égale­ment pro­fes­seure d’histoire de la musique médié­vale au Conser­va­toire natio­nal supé­rieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP).
Sa thèse de doc­to­rat obte­nue à l’Université de Tours en 2001,  men­tion Très hono­rable avec les féli­ci­ta­tions  du Jury à l’unanimité, a été consa­crée à l’ « étude et édition cri­tique de quatre chan­son­niers de la pre­mière moi­tié du XVe siècle ».
Déta­chée entre 2000 et 2002 au Centre natio­nal de la recherche scien­ti­fique (CNRS), au sein du Labo­ra­toire de médié­vis­tique occi­den­tale de Paris (LAMOP), elle a été égale­ment membre du Groupe de recherche sur le théâtre médié­val (GETM) du LAMOP de 1999 à 2009.
Elle est actuel­le­ment membre du Groupe de recherche inter­dis­ci­pli­naire sur la musique et les arts de la scène (GRIMAS), Uni­ver­sité Paris Sor­bonne, membre du Conseil scien­ti­fique du Cercle de Recherche Inter­dis­ci­pli­naire sur les musi­ciennes (CReIM) et par­ti­cipe aux tra­vaux de l’équipe Patri­moines et Lan­gages Musi­caux (PLM, EA 4087) en tant que membre statutaire.
Ses recherches s’orientent prin­ci­pa­le­ment autour de quatre axes :
1. Le livre de musique au Moyen-Âge (codi­co­lo­gie et uti­li­sa­tion du manus­crit)
2. La chan­son pro­fane à la fin du Moyen-Âge (XIIIe–XVe siècle)
3. La musique dans le théâtre médié­val
4. La musique médié­vale dans la pro­duc­tion artis­tique contem­po­raine (enre­gis­tre­ments dis­co­gra­phiques, spec­tacles, cinéma)
C’est autour de ce qua­trième axe qu’il lui a été donné d’étudier l’approche du réper­toire médié­val par une chan­teuse de caba­ret auto­di­dacte, Yvette Guil­bert qui y a consa­cré la seconde moi­tié de sa vie, à l’époque des pre­miers enre­gis­tre­ments sur phonogramme.
CV com­plet sur Patri­moine et Lan­gages Musicaux
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Cécile Prévost-Thomas

Cécile Prévost-Thomas
Socio­logue et musi­co­logue de for­ma­tion, doc­teur en socio­lo­gie, Cécile Prévost-Thomas, est Maître de confé­rences en Musi­co­lo­gie à l’Université Sor­bonne Nou­velle – Paris 3 au dépar­te­ment de Média­tion Cultu­relle. Elle y enseigne prin­ci­pa­le­ment la musi­co­lo­gie, la socio­lo­gie de la musique, l’histoire de la musique et l’écoute musi­cale. Membre du Cer­lis (Centre de Recherche sur les Liens Sociaux) et membre asso­ciée à l’OMF (Obser­va­toire Musi­cal Fran­çais) au sein de l’équipe JCMP (Jazz Chan­son Musiques Popu­laires actuelles) elle est égale­ment res­pon­sable du RT14 « Socio­lo­gie des Arts et de la Culture » à l’AFS (Asso­cia­tion Fran­çaise de Socio­lo­gie) et membre cor­res­pon­dante du CRILCQ (Centre de Recherches Inter­dis­ci­pli­naires sur la Lit­té­ra­ture et la Culture Qué­bé­coises) à l’UQÀM (Uni­ver­sité du Qué­bec à Montréal).
Ses recherches sur les musiques et la chan­son fran­co­phone inter­rogent prin­ci­pa­le­ment les rap­ports sociaux de sexe, de géné­ra­tion, les genres esthé­tiques et les fonc­tions symboliques.
Mots-clés : chan­son fran­co­phone, com­po­si­trices, chan­teuses, fonc­tions sym­bo­liques, visi­bi­lité sociale, trans­mis­sion, patri­moine, iden­ti­tés cultu­relles, filia­tions esthé­tiques, mémoire indi­vi­duelle, mémoire col­lec­tive, rap­ports sociaux de sexe, rap­ports de géné­ra­tion, écoute.
CV Com­plet : à venir
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Publi­ca­tions sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports sociaux de sexe

- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes dans la chan­son actuelle”, Col­loque « Femmes en chan­sons », Le Hall de la Chan­son, Paris, Couvent des Récol­lets, samedi 27 novembre 2010, http://www.lehall.com/out.php?id=2476&title=Femmes en chan­sons — Les actes du col­loque chanté : http://www.lehall.com/galerie/colloquefemmes/
- Cécile Prévost-Thomas, “Les nou­velles pers­pec­tives en socio­lo­gie de la musique”, L’Année socio­lo­gique, 2010, vol.60, n°2, p.403–417.
- Cécile Prévost-Thomas, Bio­gra­phie de Juliette Gréco, Le Mai­tron, Dic­tion­naire bio­gra­phique : mou­ve­ment ouvrier, mou­ve­ment social, Vol.6, Ivry-sur-Seine, les Edi­tions de l’Atelier, 2010.
- Cécile Prévost-Thomas, « Par­cours — Anne Syl­vestre, Sor­cière comme les autres… », Entre­tien réa­lisé avec Hya­cinthe Ravet, Tra­vail, Genre et Socié­tés, n°23, avril 2010, p.5–25.
- Cécile Prévost-Thomas, “Musique et genre en socio­lo­gie. Actua­lité de la recherche”, avec Hya­cinthe Ravet, Clio, His­toire, femmes et société, n°25, 2007, p.185–208.
- Cécile Prévost-Thomas,“Les femmes dans la chan­son aujourd’hui : quelle visi­bi­lité sociale ? “, dans Le fémi­nin, le mas­cu­lin et la musique popu­laire d’aujourd’hui, Actes de la jour­née du 4 mars 2003 réunis et édités par Cécile Prévost-Thomas, Hya­cinthe Ravet et Cathe­rine Rudent, Uni­ver­sité de Paris-Sorbonne, Obser­va­toire Musi­cal Fran­çais, Série « Jazz, chan­son, musiques popu­laires actuelles », n°1, 2005, p.13–29.

Confé­rences, Débats sur la thé­ma­tique du genre et des rap­ports sociaux de sexe

- Cécile Prévost-Thomas, invi­tée par l’Institut Emi­lie du Châ­te­let à l’occasion du Café de l’IEC pour une confé­rence — débat publique autour du thème « Musi­ciennes : vivre de la musique, vivre la musique » accom­pa­gnée de Cathe­rine Deutsch et Raphaëlle Legrand, Res­tau­rant La Baleine, Jar­din des Plantes, Paris, le 25 octobre 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, « Entre com­po­si­tion musi­cale et com­po­si­tion sociale. Com­ment négo­cier sa place de créa­trice dans le monde de la chan­son fran­co­phone contem­po­raine », com­mu­ni­ca­tion au sein du col­loque inter­na­tio­nal « Le Genre à l’Œuvre », le GdRI OPuS 2 – Œuvres, Publics et Société – CNRS et le Mage CNRS, Réseau de Recherche Inter­na­tio­nal et plu­ri­dis­ci­pli­naire « Mar­ché du Tra­vail et Genre », le Comité de Recherche 18 « Socio­lo­gie des Arts » de l’AISLF, Asso­cia­tion Inter­na­tio­nale des Socio­logues de Langue Fran­çaise, Paris, Mai­son de la Recherche, Paris-Sorbonne, le 20 sep­tembre 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, « La visi­bi­lité sociale des auteurs, com­po­si­trices et inter­prètes de chan­son fran­co­phone », 3ème Jour­née d’études du CReIM, Paris-Sorbonne, Mai­son de la Recherche, le 21 juin 2011.
- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes dans la chan­son actuelle”, Table ronde avec Véro­nique Mor­taigne (jour­na­liste au quo­ti­dien Le Monde), Lola Lafon, (chan­teuse et auteure), Yves Bigot (spé­cia­liste du rock et direc­teur des pro­grammes de RTL), Serge Hureau (Direc­teur du Hall de la Chan­son), Col­loque « Femmes en chan­sons », Le Hall de la Chan­son, Paris, Couvent des Récol­lets, samedi 27 novembre 2010, inter­ven­tions (p.1–9) suivi d’un article (p.10–26). Textes de la table ronde et de l’article dis­po­nible depuis le 8 mars 2011 en ligne à l’adresse : http://www.lehall.com/out.php?id=2476&title=Femmes en chan­sons - Les actes du col­loque chanté: http://www.lehall.com/galerie/colloquefemmes/
- Cécile Prévost-Thomas, “Où sont les femmes artistes ? ” confé­ren­cière invi­tée par l’association « Retra­vailler » Dor­dogne, Péri­gueux, Théâtre le Palace, le 8 juin 2007.
- Cécile Prévost-Thomas, “La place des femmes musi­ciennes dans la société contem­po­raine”, confé­ren­cière invi­tée par le col­lec­tif d’artistes « Les Tro­baï­ritz de Mars », dans le cadre d’un concert-conférence, Mar­seille, La Belle de Mai, Les grandes tables, le 3 mars 2007.
- Cécile Prévost-Thomas, invi­tée de Radio Gre­nouille (88.8 à Mar­seille) pour une émis­sion d’une heure sur le thème de « La place des femmes musi­ciennes dans la société contem­po­raine », émis­sion pré­sen­tant la confé­rence du même nom don­née à Mar­seille à La Belle de Mai le 3 mars, le 26 février 2007.

Enquête sur les femmes et la musique : présentation au Mans

Hya­cinthe Ravet, membre du CReIM et auteure du livre “Musi­ciennes : enquête sur les femmes et la musique” qui vient d’être publié aux Éditions Autre­ment, est une ancienne élève du Conser­va­toire du Mans.
À cette occa­sion, la libraire Thuard au Mans, 24 rue de l’Étoile, a invité Hya­cinthe Ravet à pré­sen­ter son ouvrage le 14 jan­vier dernier.
Beau­coup de monde était pré­sent dans l’espace Salon de Thé de la librai­rie, et le livre s’est arra­ché !Hyacinthe Ravet à la Librairie Thuard le 14 janvier 2012-2Hyacinthe Ravet à la Librairie Thuard le 14 janvier 2012 À la fin de la confé­rence de Hya­cinthe, les piles en attente ont fondu comme neige au soleil. Et la file d’attente pour obte­nir une dédi­cace était longue.… C’est le signe d’un inté­rêt fort pour le sujet.
Le CReIM s’en réjouit !

Katarina Livljanić

Katarina Livljanić
Chan­teuse et musi­co­logue, Kata­rina Livl­ja­nić est l’une des prin­ci­pales spé­cia­listes de l’interprétation du plain-chant et de la musique litur­gique du Haut Moyen Âge. Après des études au Conser­va­toire Natio­nal à Zagreb en Croa­tie, elle s’installe en France où elle conti­nue sa for­ma­tion appro­fon­die, en chant et en musi­co­lo­gie médié­vale. Doc­teur en musi­co­lo­gie et Maître de confé­rences en musique médié­vale à l’Université de Sorbonne-Paris IV, elle y codi­rige le Mas­ter pro­fes­sion­nel en inter­pré­ta­tion de musique médiévale.
Kata­rina Livl­ja­nić est une des rares per­son­na­li­tés dans le domaine de la musique médié­vale à être à la fois chan­teuse et cher­cheuse. Direc­trice artis­tique de l’ensemble Dia­lo­gos qu’elle a fondé en 1997, ses pro­jets les plus récents, nour­ris de ses recherches musi­co­lo­giques, sont consa­crés à la créa­tion de spec­tacles où le réper­toire médié­val acquiert une nou­velle force à tra­vers le prisme du théâtre musi­cal. En tant que chan­teuse soliste, Kata­rina Livl­ja­nić se pro­duit égale­ment avec les ensembles Sequen­tia et Alla Francesca.
Elle a fondé le pro­gramme d’interprétation du plain-chant médié­val à l’Université de Lime­rick (Irlande) et a séjourné en tant qu’artiste en rési­dence à Har­vard Uni­ver­sity aux Etats-Unis à plu­sieurs reprises (notam­ment en tant que Blod­gett Dis­tin­gui­shed Artist in Resi­dence en 2011). Kata­rina Livl­ja­nić est régu­liè­re­ment invi­tée par les uni­ver­si­tés inter­na­tio­nales les plus renom­mées des Etats-Unis et du Canada pour des master-classes de chant médié­val et publie dans les revues spé­cia­li­sées du monde entier. En 2002, elle était conseillère artis­tique invi­tée au Fes­ti­val de musique ancienne à Utrecht. Elle a été Cor­nille Visi­ting Pro­fes­sor avec Ben­ja­min Bagby au Wel­les­ley Col­lege (2007) aux Etats Unis.

(Texte et photo publiés avec l’aimable auto­ri­sa­tion du site Dia­lo­gos)